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Ange Francinette Croissy de ZÈKLÈ Gwoup Fanm nan Sid, nominée à la 7e édition de Femmes au Tribunal de l’histoire

PDG d’une entreprise dénommée « Kay Modo Multi Service, Ange Francinette Croissy est une femme qui dispose de plusieurs cordes à son arc. Dotée d’une intéressante carrière dans des institutions financières dans le Sud du pays, elle finira par fonder Zeklè Gwoup nan Fanm Sid, une organisation féminine.

Dofen News : Pouvez-vous vous présenter pour nos lecteurs, lectrices ?

Ange Francinette Croissy : Je suis membre de Café Philo des Cayes, de la Chambre Commence des Femmes Entrepreneures et Professionnelles du Sud (CCFEPS) et du Rezo Fanm Kapab Dayiti (REFKAD).
Mon enfance a été marquée par les jeux traditionnels, les voyages en vacances, rivière, etc…
Après le décès de ma mère, j’ai fondé l’association Zèklè Gwoup Fanm nan Sid en septembre 2019. Le but de ce groupe est de prôner le leadership féminin, de valoriser les femmes ainsi que faire la promotion de la culture haïtienne dans toutes à tous les niveaux.
La réhabilitation des femmes victimes de violences de toute sorte dans la société et exiger l’État de prendre ses responsabilités. Du coup, le groupe organise des activités socioculturelles partout dans le département du Sud en vue d’atteindre des objectifs bien précis.

D.N : Qu’est ce qui vous a poussé à mettre sur pied l’association Zeklè Gwoup Fanm nan Sid ?

A.F.C : En majeure partie mon entourage était constitué de femme. Des femmes qui ont joué un rôle important dans leurs carrières et j’ai tout suite réalisé qu’il fallait se regrouper pour avancer ensemble.

D.N : Quelle est sa date de création ? Ses objectifs ? Sa mission ?

A.F.C : Le groupe ZÈKLÈ a été créé en 2019, un 18 septembre.
L’objectif principal du groupe est de valoriser les femmes haïtiennes. Notre mission est de militer pour la promotion des valeurs, principe et respect des droits de la femme.

D.N : Quel bilan pour Zeklè Gwoup fanm nan Sid ?

A.F.C : Au début nous étions environ une dizaine, aujourd’hui Zèklè compte plus de 40 membres, et comme réalisation nous avons organisé des ateliers, conférence, causerie, festival, des foires culturelles….

D.N : Quelles sont les difficultés rencontrées jusqu’à présent ?

A.F.C : Comme difficultés, c’était un peu difficile pour arriver à garder l’ambiance et la connexion avec les membres par,

  • Calomnies.
  • Manque de couverture médiatique dans nos activités même après les invitations
  • Les sponsors et partenaires sont de plus en plus rares pour l’association
  • Préjugés
  • Discriminations.

D.N : Quel est le projet en cours ou en devenir de l’organisation ? Quel en est le plus ambitieux sur le long terme ?

A.F.C : Pour l’instant ZÈKLÈ travail sur un plan de renforcement de capacité pour les autres associations de femme, augmenter nos ressources internes.
La mise en place des projets socio-economiques pour les femmes du Département.

D.N : Quelles sont vos attentes en tant que Présidente de l’organisation, en dépit du climat d’insécurité ?

A.F.C : Voir ZÈKLÈ pas seulement comme une association locale mais comme une entreprise nationale.

D.N : Avec quel sentiment êtes vous Femmes au Tribunal de l’histoire ?

A.F.C : Avec beaucoup de fragilité, beaucoup d’amour, faire partie de ces dizaines de femme qui malgré les conditionnements de la société haïtienne, les exigences que nous supportons chaque jour, pour moi c’est le début d’une continuité sans fin.

Propos recueillis par Shylene Prempin

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