google.com, pub-1819228502680581, DIRECT, f08c47fec0942fa0
IMG 20221221 WA0048
© %author%

Femmes au tribunal de l’histoire 2022, Dounia Antoine raconte son expérience

« Femmes au Tribunal de l’Histoire », c’est une véritable tribune organisée pour une meilleure exposition des femmes. Une initiative prise en plusieurs éditions pour promouvoir la femme haïtienne. Contactée par la rédaction, Dounia Jean Pierre Antoine, une FTH, s’est confiée sur son expérience et sur ce qui a été fait pour qu’elle puisse décrocher le graal.

Dounia Jean Pierre Antoine a fait toutes ses études aux Cayes respectivement au collège adventiste des Cayes, chez les sœurs de la Ruche puis au collège Saint-Jean. Elle a étudié les Sciences-économiques à la Faculté de Droit et des Sciences Economiques (FDSE) et les Sciences Administratives au Business and Technology Institute. Aujourd’hui, elle travaille comme Administratrice d’un projet agricole et partage ses expériences professionnelles à l’UPSAC au programme FOPRO.

Pour la jeune femme, être femme au tribunal de l’histoire est une expérience à la fois motivante, excitante et amusante; un travail de longue haleine.

« A travers ce parcours, ma conviction a été encore plus renforcée sur l’importance du travail d’équipe et surtout je reconnais qu’elle a été bien coordonnée », précise Antoine soulignant que des visites répétées à travers les universités, les écoles, les institutions de la place pour récolter les votes, mobiliser les fans sur les réseaux pour voter quotidiennement pendant 18 jours, ont été réalisés.

Une grande partie de l’évenement s’est déroulée en présentiel surtout en ce qui concerne les campagnes pour collecter les votes et une autre partie s’est déroulée sur les réseaux.

« Tout cela m’a permis de créer une proximité assez intéressante avec un public qui avait pris à coeur cette grande cause et m’a permis de sortir vainqueur de cette épreuve », ajoute-t-elle dans cette interview exclusive.

Selon Dounia Antoine, la démarche de femmes au Tribunal de l’histoire consiste à mettre les projecteurs sur des femmes ayant contribué à l’épanouissement de leur communauté à différents niveaux.

« Être FTH aiguise son sens à non seulement parfaire ses accomplissements passés, mettre en œuvre d’autres projets au bénéfice de sa communauté mais aussi s’ériger en modèle pour les plus jeunes femmes du milieu dans laquelle on évolue, en vue de les aider à canaliser leurs actions dans le sens du développement communautaire », détaille Antoine.

L’initiative permet également d’identifier d’autres femmes leaders, travailler avec elles en réseaux pour l’avancement des communautés.

Dounia Antoine est l’actuelle chargée de communication de la Chambre de Commerce des Femmes Entrepreneures et Professionnelles du Sud (CCFEPS) et membres du Board de la Technology and Research Center (TERC). Elle est très impliquée dans les activités sociales de sa région.

Dounia a divers projets en tête. Celle qui veut être un bon exemple pour la gente féminine envisage de lancer avec les autres FTH du grand Sud une campagne de promotion des produits locaux.

ajax loader

Plus de publications

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *