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8ème édition du Salon du droit : deux femmes pour parler de la médiation dans la résolution des conflits

Ce vendredi 7 mai 2021, dans le cadre de la 8e édition réalisée encore, à l’hôtel Marriott, à Port-au-Prince, Me Danielle Thybulle et Me Nathalie Wakam toutes deux avocates du barreau de Port-au-Prince étaient invitées à intervenir sur le thème : « La médiation dans la résolution des conflits ». Deux membres du Chambre de Conciliation d’Arbitrage d’Haïti (CCAH) qui ont révélés avec brio leur savoir-faire en matière de médiation.

La salle 2 était pleine à craquer. L’assistance était composée de professionnels du droit, les étudiants, et d’autres curieux, tous accrochés sans cesse aux lèvres des deux présentatrices. Me Danielle Tybulle a parlé, des Méthodes Alternatives de Résolution de Conflits la (MARC) . Elle a souligné que dans la médiation il peut y avoir un ou plusieurs médiateurs et qu’elle est un processus de résolution amiable au cours duquel les parties sont aidées par un tiers. « La négociation souvent utilisée lors d’une procédure, est une discussion où les parties essaient de rapprocher leurs positions tout en protégeant leurs intérêts. Pour la conciliation on la retrouve plutôt dans les procédures de divorce ; l’arbitrage consiste quant à elle de trancher un litige. Dans certains cas, les parties avaient envisagé l’arbitrage dès la rédaction du contrat, par l’insertion d’une clause. », a-t-elle déclaré

Me Wakam, de son côté a insisté sur les qualités d’un médiateur. « Le médiateur doit donc être neutre, objectif, indépendant. Le médiateur est neutre en ce sens qu’il ne prend pas parti pour l’un ou pour l’autre. Les praticiens ne devraient jamais oublier que la médiation est un processus d’apprentissage qui pourra déboucher sur un développement plus souple. L’une des tâches du médiateur est d’aider les acteurs à appréhender le conflit sous un autre angle. »

Elle a ajouté que la médiation est un procédé auquel on participe volontairement qui encourage les personnes à résoudre leurs conflits à l’amiable. Tandis que le système juridique est souvent frustrant et coûteux, et tend à accumuler et à intensifier un problème, la médiation aide à rétablir les rapports entre des personnes en conflit pour qu’elles puissent trouver ensemble une solution à leur problème.

Plus loin, elle avoue que le médiateur n’est juge ni arbitre. Son rôle n’est pas d’imposer un accord après avoir entendu les deux versions du problème. Il n’a pas à déterminer la culpabilité ou l’innocence, mais doit simplement aider les personnes en conflit à arriver à une solution. Le médiateur est là pour les aider à exprimer leurs besoins et faciliter le dialogue tout en se tenant en dehors du fond de l’affaire. La présence d’un médiateur permet aux parties en cause d’étudier les différentes options de règlement de façon ouverte, ce qui permet au médiateur de connaître à la fois les intérêts et les positions des deux parties.

En général, une solution peut être obtenue beaucoup plus rapidement par médiation que par voie judiciaire confirme Me Wakam un litige qui peut se prolonger sur une dizaine d’années peut être résolu dans quelques heures. De même, à cause de la rapidité de la médiation, les coûts sont généralement inférieurs à ceux du procès.

L’avocate Camerounaise a conclu que la médiation est rapide, objectif économique, confidentielle et volontaire. En plus elle garantit la préservation des liens entre les parties, résoudre vos litiges par la Médiation c’est la garantie d’une solution satisfaisante aux deux parties sans confrontation ni rupture dans les relations d’affaires.
Dofen News profite pour adresser de vives félicitations aux organisateurs, et juge que cet évènement est un espace de savoir pour les jeunes et pour les initiés, un espace de rencontre et d’échanges.

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