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Cannes 2021 : une édition à la gloire des femmes

Le festival de Cannes est terminé. Cet événement cinématographique majeur qui a duré 11 jours a recompensé plusieurs figures du septième art qui se sont distinguées par leurs oeuvres. On y retrouve cinq réalisatrices remarquables de contrées diverses.

À la française Julia Ducournau, le prix de la Palme d’or. Antoneta Alamat Kusijanovic de Croatie a remporté le prix “Caméra d’or”. Tang Yi de Hong-kong a décroché La Palme d’or du court métrage. La russe Kira Kovalenko a eu “ Certain regard.” Et l’indienne Payal Kapadia a obtenu l’”Œil d’or.”

Le Palme d’or pour « Titane » de Julia Ducournau

Ce prix est décerné au meilleur film de la compétition « Titane ». Une réalisation de la scénariste française, Julia Ducournau, deuxième femme à le décrocher. Depuis sa création en 1955 il n’a été gagné que par des hommes. L’histoire traite de l’aventure entre une tueuse tourmentée et un ancier pompier à la recherche de son fils perdu.

La Caméra d’or pour pour « Murina » de Antoneta Alamat Kusijanovic

Créée par le critique de cinéma Gilles Jacob, “La Caméra d’or” est remise aux jeunes talents brillants qui sont à leur premier long métrage dans le monde cinématographique. Cette année c’est la croate Antoneta qui part avec ce prix pour son premier long métrage
« Murina ». Elle ne pouvait être présente pour le recevoir car la veille, elle accouchait de son premier enfant.

Murina qui fait référence à un poisson est l’histoire de « Julija, une adolescente fougueuse, et d’Ante, son père autoritaire, qui vivent une existence tranquille mais isolée sur une île Croate. Alors qu’Ante tente de négocier un accord qui changera peut-être leur vie, la visite d’un vieil ami de la famille fait émerger des tensions. Julija entrevoit une opportunité dans la venue du visiteur et ces quelques jours portent la marque du désir et de la violence ».

Le Palme d’or du court métrage pour « Tous les corbeaux du monde » de Tang Yi

La jeune réalisatrice Tang Yi nous vient de Hong-kong. L’ étudiante de l’Université de New York a souligné que « Tous les corbeaux du monde » est une histoire qui a un rapport étroit avec ses expériences personnelles passées. Ce film de 14 minutes tourné en Chine continentale, relate l’histoire de Shengnan, une étudiante 18 ans, qui va se retrouver dans une fête mystérieuse entourée d’hommes adultes à l’exception d’un seul qui se révèle être différent. Dans son discours de circonstance, Tang Yi a remercié tous ceux qui l’ont aidée pour la réalisation du court métrage et a espéré que ce ne sera pas sa dernière fois à Cannes.

Un Certain regard pour « Les poings desserrés » de Kira Kovalenko

La scénariste russe de 31 ans relate avec « Les poings desserrés » le drame « d’une jeune femme, Ada, qui tente d’échapper à la mainmise étouffante d’une famille qu’elle rejette autant qu’elle l’aime, dans une ancienne ville minière en Ossétie du Nord ». Kira est la première femme à décrocher ce prix depuis sa création, 24 ans déjà.

L’Œil d’or pour « A night of knowing nothing » de Payal Kapadia

Payal Kapadia originaire de Mumbai, est la première femme et cinéaste indienne à remporter l’Œil d’or. « Merci beaucoup, c’est déjà incroyable d’être sélectionnée A la Quinzaine. Mais recevoir maintenant un prix… Je n’ai même pas de mot », a-t-elle déclaré avec son trophée à la main. Elle a ajouté qu’elle est très honorée d’avoir reçu ce prix qui avant elle, a été donné à des réalisateurs qu’elle admire.

« Le film est centré sur une étudiante indienne qui écrit des lettres à son amoureux absent. À travers ces correspondances se révèlent les changements radicaux qui s’opèrent autour d’elle. Mêlant la réalité avec des rêves, des souvenirs, des fantasmes et des peurs, une narration éparse se dévoile… » selon CINEUROPA.

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