Celle qui est considérée comme la première écrivaine haïtienne à publier le premier livre féministe haïtien, « Le mal de vivre » n’est plus. La romancière Nadine Magloire est morte dans la nuit du 24 au 25 décembre chez elle au Canada.
« Nous avons appris, avec beaucoup de peine, le décès de la romancière et nouvelliste Nadine Magloire, en cette fin d’année 2021, à Montréal » a informé la maison d’édition Legs Edition.
Celle qui est partie à l’âge de 89 ans a jetté les premières bases du féminisme dans le monde littéraire. « Le mal de vivre », publié en 1967 est dit « audacieux », et fait un criant constat des inégalités de genre dans le pays. Ce bouquin « à l’avant-garde des mouvements féministes internationaux, ose parler de sexualité à partir d’une perspective féminine et fait scandale », commente le site Île en Île.
Née dans une famille intellectuelle et bourgeoise, Nadine Magloire va profiter d’écrire sur le rapport de genre existant dans ces différents millieux. En 1975, elle vient avec un deuxième roman baptisé « Autopsie in vivo: le sexe mythique », qui, en 2009 sera suivi d’un autre titre un peu similaire avec des histoires différentes, il s’agit de « Autopsie in vivo ». Un an plus tard, apparaît « Autopsie in vivo (la suite) ».
Après ses études classiques chez les chez les soeurs de Sainte Rose de Lima, Nadine Magloire va visiter plusieurs pays comme le Canada, la France et l’Angleterre. En 1979, elle va s’installer définitivement au Canada. La romancière a fait de nombreuses études. Elle a suit des cours en philosophie, en journalisme. Elle va continuer des études à l’École normale supérieure.
Dofen News
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