La juge pakistaine Ayesha A.Malik vient de faire l’objet d’une nomination historique et remarquable dans son pays. En effet la femme de loi a été nommée juge à la Cour suprême. Toutefois elle doit attendre qu’un groupe parlementaire confirme le choix selon le journal The Guardian.
La nomination de la juge Malik n’est pas sans heurts, dans un pays où l’égalité des sexes est encore au stade embryonnaire. La première décision de la faire entrer à la haute commission judiciaire du Pakistan a été bloquée par une commission de neuf juges. Pour cette année, 5 juges sont pour et 4 contre. En dépit de tout cela, un ensemble d’avocats et de juges menacent de grever si elle y accède finalement.
« Les femmes ont, par le passé, été empêchées de devenir juges en chef de leurs hautes cours respectives, et le fait que nous n’ayons pas eu une seule femme à la Cour suprême jusqu’à présent illustre qu’il existe effectivement une misogynie profondément ancrée dans la fraternité juridique », a affirmé Imaan Mazari-Hazir, avocate à Islamabad.
Ayesha Malik, membre de l’Association internationale des femmes juges est une grande défenseure des droits des femmes. La juge en a fait d’ailleurs son cheval de bataille. L’année dernière dans l’État du Penjab, elle a interdit de faire des tests de virginité à des femmes qui ont subi un viol.
« Il s’agit d’une pratique humiliante, qui est utilisée pour jeter la suspicion sur la victime, au lieu de se concentrer sur l’accusé et l’incident de violence sexuelle », a-t-elle déclaré en rendant son verdict.
Dofen News
You may also like
-
Taylor Swift crée la surprise en présentant un double album
-
Désormais, l’interruption volontaire de grossesse est inscrit dans la constitution française
-
Corventina est de retour sur le terrain
-
Primaire républicaine aux Etats-Unis : Nikki Haley décroche sa première victoire
-
La mère d’Alexeï Nalvany envoie un message à Vladimir Poutine