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Renée Vancie Manigat femme altruiste et déterminée

« Et donc vous, mes compatriotes américains, ne vous demandez pas ce que votre pays peut faire pour vous, mais demandez-vous ce que vous pouvez faire pour votre pays « scandait le 35e président des États -Unis Jhon Fritz Gérald Kennedy. Renée Vancie Manigat est l’une de ces jeunes femmes haïtiennes qui semble faire sienne cette fameuse citation, l’une des  nominées parmi les 15 Femmes Dofen 2021. Ses actions parlent pour elle. Dans un pays comme Haïti, où l’irresponsabilité de l’État se fait ressentir à chaque coin de rue, ses interventions à son niveau finissent toujours par porter fruits.

La native de la Cité Christophienne, est une jeune  femme fière, sympathique et fonceuse. Elle a fait ses études primaires chez les sœurs d’Anne Marie Javouey et ses études universitaires à l’Institut des Hautes Études Commerciales et Économiques.

Renée Vancie Manigat est plus que déterminée, elle alliait étude universitaire et emploi à la Banque Nationale de Crédit (BNC). Son parcours professionnel commençait à peine, elle a également travaillée avec Maëlle Figaro David. Elle a été responsable de marketing à  Chocomax. Elle a été consultante en éducation financière et mise en œuvre des AGR à l’ONG Care Haïti. Ancienne  rédactrice et éditrice à Dofen News. Pendant un certain temps elle a même été blogueuse à Ayibopost. 

Mis à part son parcours professionnel qui n’a point été statique, elle a sû innover. Fondatrice du magazine Escapade, elle prenait plaisir à faire des reportages de terrain pour le grand plaisir de ses lectrices et lecteurs. C’est à partir de là qu’elle a découvert ses talents pour l’écriture. En terme, de réalisation son dernier né en date soit depuis 2019 est l’organisme We Women qui intervient dans la formation et l’encadrement des femmes et des filles.

Malgré les difficultés que connait le pays, la fondatrice de We Women ne baisse jamais les bras, elle et son équipe essaient toujours d’aller de l’avant en continuant à mettre sur pied des programmes pour satisfaire la communauté. Elle tient toujours à offrir au public le meilleur, d’ailleurs l’organisation a pris naissance dans un contexte difficile allant de la crise de carburant, passant au pays lock, jusqu’à la pandémie de Covid-19. L’entité aura bientôt 3 ans.

C’est avec leurs propres moyens et l’aide de quelques partenaires que l’institution fonctionne depuis toujours. À la fin du mois de décembre dernier, a eu lieu les 16 jours d’activismes contre la violence faite aux femmes, où elle et son équipe ont rencontré des élèves, des marchandes afin de les sensibiliser sur la question. Que ce soit à travers des activités faites en présentiel ou à distance, les participants sont toujours satisfaits.

La plus grande satisfaction de Vancie dans la vie, est sa fille, la chair de sa chair, prunelle de ses yeux.
Son premier livre, compte aussi parmi ses plus grandes satisfactions. Non seulement, elle se dit fière, il fallait juste poser les yeux sur les clichés prises lors de la vente signature pour voir qu’un sourire aussi radieux n’est autre que la marque d’un grand bonheur. Elle a toujours eu de grand projets littéraires, son livre Destin Bleu en est la preuve, mais ce n’est qu’un début. Si son 1er bijou a été publié à compte d’auteur, aussi humble soit-elle, elle rêve de s’inscrire dans le panthéon du monde de la littérature contemporaine.

Ensuite, viennent  les actions menées par We Women qui ont un véritable impact sur sa communauté. Renée ne se limite pas à de simples réalisations. Cette institution est la preuve tangible qu’elle veut à tout prix aider sa communauté à aller de l’avant par son sens très poussé de l’altruisme, « Je veux être utile à ma communauté «  lance-t-elle fièrement.

Des formations, il y en a eu depuis la fondation de cet organisme. D’après de minitieuses enquêtes les séminaires donnés avant même le confinement de 2019 entre autres ont fait des heureux, en témoignent des  jeunes femmes et hommes qui ont pu se former, d’autres se recycler en écriture journalistique, par exemple.

La fondatrice de We Women rêve que son institution devienne une référence en matière d’accompagnement des femmes, des filles et pourquoi pas des garçons pour lesquels elle compte intégrer dans le mouvement du respect des droits des femmes, elle veut prôner la masculinité positive.

Ses modèles dans la vie sont toutes des femmes, en premier lieu sa mère Raymonde Guillaume Sam, une combattante. Maelle Figaro David, grande conseillère.  Daniella Jacques, qu’elle considère telle une sœur aînée, modèle de dynamisme par excellence. Luckny Guerrier sa conseillère en entrepreneuriat, mais surtout une aide spirituelle de qualité.

Malgré la dégénérescence que connait Haïti, Manigat ne sait pas si un jour, elle quittera son  pays. « Cette décision ,dit-elle, n’est jamais facile pour les filles et les fils d’Haïti, ce sont les circonstances qui décident le plus souvent ». Elle croit dur  comme fer que des difficultés, il y en aura toujours, qu’il ne faut surtout pas abandonner et continuer à aller de l’avant.

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