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Crédit photo : Marc Nozell/Flickr

Les droits humains des femmes : un défi pour l’Etat haïtien en matière d’éducation

Dans le passé, les droits de l’homme ont été conceptualisés d’une façon qui ne tenait pas compte de la vie des femmes. Pourtant, ces dernières faisaient face quotidiennement à toutes sortes de violence, de discrimination et d’oppression. De nos jours, elles sont vues et traitées différemment.

Plusieurs militants dans la défense des droits de l’homme ont posé beaucoup d’actions pour que le système de protection se développe et s’adapte aux dimensions sexospécifiques des violations des droits fondamentaux afin de protéger les femmes.Malgré la présence de ses acteurs et institutions qui luttent pour le respect des droits des femmes, elles continuent d’être régulièrement victimes d’atteintes à leurs droits fondamentaux. Des droits dits innés, inaliénables, inviolables et universels. Prenons le cas des violations des droits à l’éducation des femmes où selon le bureau statistique national, 57.3% en ont l’accès. Cela sous-entend que sur chaque 10 femmes, 5.7 vont à l’école. En effet, la loi haïtienne reconnait tout un ensemble de droits fondamentaux à l’homme (article 19 et suivant de la constitution amendée de 1987), mais dans la réalité ils sont bafoués, précisément ceux des femmes.

Or, Haïti a fait acte d’obligation envers l’ONU de respecter certains droits qui leurs sont indispensables. Parmi ces textes juridiques internationaux, il y a le pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels (article 13), la convention relative aux droits de l’enfant (article 28), la convention sur l’élimination de toutes formes de discrimination à l’égard des femmes (article 10), et la convention relative aux droits des personnes handicapées (article 24). Suivant ces références légales, l’Etat haïtien a pour obligation de garantir les droits édictés dans ses différents textes à sa population. Cependant, sur une population de 11 millions d’habitants dont le pourcentage des femmes est plus élevé que celui des hommes, 57.3% vont à l’école et 35.5% n’ont jamais fréquenté une institution scolaire. Par contre, le pourcentage d’hommes qui fréquentent l’école s’élève à 64. 3%. Si on prend en compte ces chiffres, luttons-nous pour le respect d’un tel droit ?

Malgré ce faible taux en éducation, l’Etat haïtien ne pose aucune action concrète pouvant atteindre un pourcentage plus ou moins acceptable et pourquoi pas arriver au même niveau que les pays dit développés comme les Etats-Unis, la France (Pour ne citer que-ceux-là). Au contraire, au lieu d’investir dans ce secteur qui révèle être important pour l’avancement du pays, l’Etat haïtien alloue qu’une pitance monnaie à ce secteur dans le budget 2017-2018 tandis que d’autre secteur en ont le double. Quant à celui de 2018-2019 qui est encore au parlement, il n’est pas différent.

En somme, l’Etat haïtien ne garantit pas le droit à l’éducation à la population, spécifiquement aux femmes. Le peu qui en bénéficie subisse toute sorte de discrimination qui leur empêche d’atteindre leur paroxysme. Cette catégorie, en l’occurrence, celle des femmes, doit être prise en compte pour que le principe « l’égalité entre homme et femme » puisse être respecté sur tous les plans. Nelson Mandela, l’a bien dit « l’éducation est l’arme la plus puissante que l’on puisse utiliser pour changer le monde » et cette phrase est aussi vraie pour Haïti. « Eduquons et instruisons nos femmes et filles dans l’espoir d’avoir un demain meilleur ».

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