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Amnesty internationale met en garde des violations des droits humains, pour la prochaine mission internationale en Haïti

En prélude de la mission multinationale en vue de rétablir la sécurité nationale en Haïti, dans une note publique ce 4 juin, Amnesty International prévient toutes dérives ou d’éventuels violations des droits humains.

Selon la Directrice pour les amériques à Amesty International, Ana Piquer, le respect des droits humains devra être à l’ordre du jour pour que les dérives passées ne voient point le jour.

La directrice a fait savoir qu’: « Il est impératif de veiller à ce que toute mesure prise par cette mission multinationale, dirigée par le Kenya et soutenue par les États-Unis et d’autres pays, soit strictement conforme au droit international relatif aux droits humains, ainsi que le demande le Conseil de sécurité des Nations unies. Un faux pas sur ce terrain serait dévastateur pour les droits du peuple haïtien ».

Elle a également rappelé que les missions multinationales précédentes étaient empreints de violations des droits humains et d’autres violences. Elle a insisté sur le respect des normes à l’avance afin que l’histoire ne se répète pour cette nouvelle mission.

La résolution 2699 de 2023 du Conseil de sécurité des Nations unies autorisant la mission aux pays désignés doivent respectés les termes de la résolution afin de permettre la bonne marche et réussite de la mission.


« En plus des procédures d’évaluation auxquelles il doit se soumettre, le personnel de la mission devrait recevoir une formation complète, avant le déploiement et sur le terrain, concernant les principes fondamentaux des Nations Unies, le droit relatif aux droits humains, la prévention de l’exploitation et des abus sexuels, la protection des civil·e·s et la protection des enfants. Il est également essentiel qu’un mécanisme indépendant soit en place pour recevoir les plaintes, enquêter sur toutes les allégations de violations des droits humains, statuer sur les réparations et renvoyer certains cas individuels devant un tribunal civil haïtien, ou toute juridiction d’un pays fournissant du personnel, à des fins d’enquêtes et, le cas échéant, pour l’ouverture de poursuites « , a déclaré Ana Piquer.

D’après Amnesty International, les organisations nationales devront participer aussi au processus d’implémentation de la mission.

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