Depuis vingt-huit (28) ans les organisations féminines et féministes réalisent cette campagne annuelle de seize jours d’activisme lancée en 1991 par les activistes de l’Institut Global de Leadership des Femmes (Women’s Global Leadership Institute) pour dire non et mettre fin à toutes les formes de violences faites aux femmes et aux filles. En tant que féministe mon combat pour l’émancipation de la femme est transversale, cette année parlons de la domination violente dans les couples féminins.
Lors d’un débat avec quelques lesbiennes (elles requièrent l’anonymat) j’ai compris que la domination violente n’était pas forcément masculine, que dans le couple féminin il y a aussi cette volonté de dominer l’autre, de l’humilier, de la frapper, de la rabaisser, de la tromper…
Ces femmes subissent toutes les formes de violences que nous dénonçons, elles sont agressées verbalement, psychologiquement, physiquement et sexuellement par leurs partenaires de même sexe mais on n’en parle pas. Pour une société plus juste et sans violences, on ne peut pas laisser quiconque derrière. Les victimes des femmes ont besoin d’être prises en compte. Ce n’est pas “qui” fait la violence qu’il faut dénoncer, mais la violence elle-même.
Maintenant la grande question qu’il importe de poser : “Pourquoi les victimes ne portent pas plaintes?”.
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