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Source photo : www.myriamhumez.com

Fillettes dans les rues, des victimes en silence

Vide social et affectif, mauvaise condition de vie, insatisfaction des besoins fondamentaux, les enfants gagnent les rues pour survivre. De nos jours, le nombre de petites filles s’augmente à travers les rues. Victimes de viol, des infections sexuellement transmissibles, elles vivent des situations qui menacent beaucoup plus leur avenir.

Sur la route de Delmas, aux alentours d’un market, des petites filles y passent toutes leurs journées pour quémander dans les voitures. Elles restent à la merci des gens qui reviennent du market. Sarah, 7 ans, est là depuis près d’un an. Elle invente des mots pour gagner un sou. 

Elle explique qu’elle a laissé sa maison pour s’échapper de la misère et d’assurer sa survie. “Mon père est mort. Ma mère n’a aucune activité journalière. Je suis obligée de rester dans les rues pour sauver ma vie”, raconte t-elle. 

Et il est pareil pour son amie Janie, 9 ans. Elle est orpheline de père et de mère depuis le tremblement de terre du 12 janvier 2010. Pour répondre à ces besoins, elle  accompagne son amie Sarah.

Air gêné, ses yeux rivés sur les tap-tap qui stationnent pour faire des recettes, Sarah raconte ses moments de viol. “Parfois, les garçons plus grands que moi qui vivent dans les rues m’obligent d’avoir des rapports sexuels avec eux. Quand je ne veux pas, ils menacent de me battre”, confesse t-elle. 

Elle avoue que, parfois, sa vie ressemble à un enfer. “J’ai souvent peur quand je suis seule avec les garçons. Je veux les dénoncer, mais je ne trouve personne pour confier mes peurs. J’en veux à ma vie”, explique l’orpheline.

Janie, l’amie de Sarah, n’est pas épargnée. Elle raconte avoir été victime d’un viol collectif alors qu’elle dormait à la belle étoile. “Quand ils arrivaient sur moi, j’étais en plein sommeil. Je ne pouvais même pas courir. Ils m’empechaient de crier au secours”, avoue la victime avec une visage déboussolée. Elle explique qu’elle tentait de laisser la rue, mais elle était obligée d’y retourner parce que la misère la rongeait. 

En plus d’être victime de viols, parfois collectifs, elles font face à des moments difficiles qui mettent leur vie en péril. Elles dorment presqu’à travers les rues. Elles ne sont pas bien nourries. Leurs corps s’exposent à de nombreuses maladies qui touchent leurs parties sexuelles. Une situation qui signale d’etre augmentée avec le taux de misère qui ne cesse d’accroître ces derniers moments. 

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