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Photo d'illustration- Source : google search

Le confinement et les violences domestiques

Le Coronavirus a décidément un impact sur toutes les facettes de notre vie quotidienne. Depuis le confinement, les données sur les violences domestiques sont alarmantes, elles auraient augmenté de 30% . Dans plusieurs pays de l’Europe notamment au Royaume -Uni, les cas d’homicides sont très réguliers. Par contre en Haïti, bien que nous ne sommes pas encore à ce stade, les querelles familiales ont aussi explosé et les violences verbales se sont multipliées. Même si certaines femmes se taisent, d’autres en parlent aux associations de protection.

« Il ne cesse de m’injurier matin, midi et soir parce que je ne peux plus aller travailler. Mon mari me dit que je ne suis bonne à rien » confie une marchande ambulante en Haïti.

Effectivement, les violences domestiques sont montées en flèche. Rester à la maison sans aucune échappatoire rendent les femmes plus vulnérables. Elles subissent, encaissent et ne réagissent pas. Elles se sentent piégées. Le Coronavirus aurait déclenché encore plus les agressivités. Tout est devenu prétexte. Pourtant, rien ne peut excuser un homme violent.

Françoise Brié, présidente de Solidarité Femmes en France raconte : « On a beaucoup de situations de femmes qui ont besoin de prendre des conseils par rapport aux violences qu’elles subissent. Elles commencent à réfléchir à une séparation et à entamer des démarches. »

En Amérique, les signalements de violences ont également augmenté. Près de 60% au Mexique et 40% au Brésil.

Le Royaume-Uni tient un record de 25 % en Europe. Néanmoins, les révélations apportées par Karen Ingala Smith, fondatrice de Counting Dead Women en Grande-Bretagne ; sont choquantes.

« 16 meurtres ont été perpétrées entre le 23 Mars et le 12 Avril. » a-t-elle révélé

« Nous pouvons dire que le nombre de femmes tuées par des hommes au cours des trois premières semaines depuis le verrouillage est le plus élevé depuis au moins 11 ans et est le double de 21 jours en moyenne au cours des 10 dernières années. » confie également Karen Ingala Smith.

Ces homicides auraient été commises par des partenaires, des ex-partenaires ou encore des pères de familles.

Compte tenu de cette situation critique, il semble être nécessaire que les organisations qui militent pour le respect des droits de la femme, redoublent d’efforts. Après le déconfinement, il y aura vraiment du pain sur la planche.

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