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Les 16 ans de règne d’Angela Merkel dans le rétroviseur

Seize ans après l’effondrement du mur de Berlin, Angela Merkel originaire de l’Allemagne de l’Est, a été élue à la tête de la chancellerie avec sa propre vision, vraiment opposée à celle de ses prédécesseurs. Les élections au Parlement fédéral ont eu lieu ce 26 septembre. Après 4 mandats consécutifs, celle que l’on surnomme « Mutti » qui signifie maman, doit lever l’ancre.

La presse étrangère en parle, les élections légistatives en Allemagne ont lieu ce dimanche, pour l’heure le bilan d’Angela Merkel à la tête de l’Allemagne est scruté à la loupe.

Élue en 2005, 16 ans après la chute du mur de Berlin, sa position n’a jamais été très Européenne. L’Allemagne de l’Ouest et les États-Unis ont été ses plus grandes priorités.

À la fin de son 4ème mandat sa popularité n’a point chuté. Tel que décrit par le Deutsche Welle, son mérite elle la droit à la bonne gestion des crises suivantes : « La crise financière partie des États-Unis en 2007, le printemps arabe, la guerre en Ukraine, la crise des réfugiés en 2015, enfin la pandémie du Corona virus à partir de 2020 ».

Ses réussites ont surtout été économiques. À son arrivée à la tête de la chancellerie Allemande, à cause du taux de chômage très élevé, dans la région l’Allemagne était surnommé, « L’homme malade de l’Europe ».  Avec 4,9 millions de chômeurs, aujourd’hui, il y en a donc moins que la moitié que dans les années 2000. Ce qui a emmené le pays au quatrième rang de l’économie mondiale.

Très populaire aussi pour son côté calme, persuasif et rationnel, son choix a surtout été l’Allemagne de l’Ouest et les États-Unis d’Amérique. D’ailleurs, l’ancien Président français Nickolas Sarkozy lui avait reproché de n’avoir pas pris au sérieux la crise de la zone Euro.

Selon l’analyse du journaliste Ralph Bollmann spécialiste en biographie d’Angela Merkel lorsque la crise Européenne a commencé en 2010, la réunification des pays au sein de l’Union n’était pas sa priorité. Il lui a fallu du temps avant qu’elle devienne une « Européenne convaincue ».

Sa ratification du « Green deal »  Européen et sa position climatique ont été son objectif pour l’Allemagne 2043. Sa position sur le nucléaire, à la suite de l’accident de Fukushima, lui a valu de nombreuses critiques et accusations notamment celle de vouloir tolérer les industries polluantes.

Il faut citer ses décisions concernant le salaire minimum en 2012 et aussi son relâchement concernant le Mariage pour tous malgré ses propres convictions. Sa décision de laisser rentrer en Allemagne 800 réfugiés avait étonné  le monde, les étrangers avaient qualifié cette décision « d’émotionnelle » à cause de son origine religieuse.

Durant son mandat ont peut dire qu’Haïti avait reçu une importante aide financière destinée à différents projets. De 2010 à 2017 un montant de plus de 100 millions d’euros. Lors d’une conférence bilan l’ambassadeur Manfred Auster, d’alors avait affirmé l’importance de son pays au niveau international et surtout pour rappeller l’apport à Haïti. :
« L’Allemagne est le principal pays cotisant au budget de l’Union européenne à 22%. Nous sommes le deuxième cotisant du système des Nations unies en 2016 ; le quatrième cotisant aux missions de paix de l’ONU, dont la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en Haïti (MINUSTHA), et le quatrième actionnaire/ bailleur de la Banque mondiale», lit-on dans le Nouvelliste.

Entre temps la chancelière a marqué son passage à la tête de l’Allemagne durant ses quatres mandats consécutifs. Ses prouesses, sa détermination et sa persévérance lui ont valu le nom de la dame de fer de l’Allemagne. En attendant la fin des élections législatives, le temps de la constitution du nouveau gouvernement, elle liquidera les affaires courantes.

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