La projection en avant première du film documentaire « Lumanité » réalisé par
Eléonore Coyette, qui retrace en 45 mn le parcours exceptionnel de Rose Lumane Saint-Jean accompagner de ses deux mentors Esther Grégoire et Nathan Laguerre au concours d’éloquence organisé par l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, a eu lieu ce mardi à 5 h de l’après-midi au Centre d’Art.
La projection du film s’est déroulée dans une ambiance bon enfant ou les spectateurs ont pris plaisir à visionner ce film qui retrace les moments forts, dans les coulisses de cette aventure. Dans les rues de Paris, dans l’appartement et même dans la salle du concours, la réalisatrice n’a rien raté.
Un public sélect avait donc fait le déplacement, notamment les principaux protagonistes du film dont Rose Lumane Saint-Jean, Esther Grégoire et Nathan Laguerre, la représentante du Bureau des Droits Humains en Haïti (BDDHH), Pauline
Lecarpentier et Nidger Ferdinand Judson Paul, l’heureux gagnant de la 6ème édition du Concours de plaidoirie sur les droits humains.
« Lumanité » sous titré « Le partage d’un espoir et l’incarnation d’une fierté » est ce film qui vise aussi à faire ressortir, ou encore découvrir l’esprit de solidarité, d’entraide, de complicité, de liberté d’expression, de dévouement, de passion pour l’art oratoire, avant, pendant et après la participation de Rose Lumane Saint-Jean à ce prestigieux concours international.
La réalisatrice a sû avec professionnalisme rentrer dans l’intimité de ce trio. Certes, Rose Lumane était l’unique concurrente, cependant en background, il y a eu toute une équipe qui s’est souciée des moindres détails de sa préparation.
« Lumanité » décrit dans toute sa splendeur l’expression, l’enthousiasme d’une jeune fille qui a sû rêver grand. En osant participer à un concours d’éloquence, au prime abord au niveau national qu’elle avait remporté et qui l’a automatiquement qualifiée à représenter son pays au concours international d’éloquence de Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Très bien encadrée, il faut le dire, ses partenaires n’ont pas caché et même vanté le côté humble de cette jeune exploratrice. Ce qui pour eux, est l’un des points forts de son exploit.
A regarder Esther Grégoire dans les coulisses, on aurait pas dit une mentor. On ressent plutôt un naturel, une complicité, une convivialité entre deux consœurs qui partagent un même objectif : atteindre le summum de ce concours. Elle a sû la coacher, elle a été présente à chaque moment cruciale de cette belle aventure. Esther, est sa prédécesseure au concours de plaidoirie du BDDHH en 2019 et a été demi-finaliste au concours de plaidoirie de AUF-Sorbonne.
Si Esther à chaque instant de la durée a été cette grande sœur qui accompagne sa petite sœur à la finale d’un concours qui n’est pas des moindres, que dirait-on de Me Nathan Laguerre qui, comme on a pu le voir dans les images, a été plus qu’un coach, mais un grand-frère, complice et perfectionniste? Qui vise non seulement l’excellence pour sa protégée mais encore lui met des bâtons dans les roues lorsqu’il le faut. On ressent par sa méthode qu’il a voulu dès le départ faire ressortir ce qu’il y a de mieux en Rose Lumane qui, ne l’oublions pas, avait sur ses épaules un lourd fardeau, celui de représenter valablement et fièrement une nation toute entière.
Un film qu’il faut à coup sûr voir et revoir. On devrait surtout le partager pour que la jeunesse sache que tout n’est pas perdu, qu’il faut garder espoir et se battre sans cesse pour obtenir le meilleur.
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