Tamara Suffren chante depuis l’âge de cinq ans, et n’a jamais cessé de se perfectionner et de s’ouvrir à de nouveaux horizons. Une voix chaude qui s’inspire de musique de tout genre, en passant par le jazz, la chanson française traditionnelle et surtout le gospel.
Tamara Suffren a fait ses débuts dans la musique très jeune, « si jeune qu’elle a même oublié la date de sa première prestation » selon un journal voisin. Puis, elle a fait sa route en compagnie du chanteur Wooly Saint-Louis pour intégrer ensuite, en 2010, le projet Haïti Cœur de femme des Productions Yole Dérose.
De 2011 à 2012, elle suit les cours de l’Académie internationale d’été de Wallonie (AKDT) (Belgique). Invitée par Pierre Vaiana, la chanteuse haïtienne Tamara Suffren a sorti son premier album sur le label Igloo Mondo en 2013, une rencontre entre jazz et musique traditionnelle qui dévoile les charmes du rythme et de la langue créole.
Dans le souci de s’impliquer dans l’éducation, Tamara Suffren initie en 2014 « la musique haïtienne dans les écoles». Un projet pour mieux se rapprocher de la jeunesse.
Entre ses diverses prestations en Haïti et à l’étranger, Tamara Suffren a donné l’impression d’avoir oublié les chemins des studios. Mais, que les fans se rassurent, l’artiste ne souffre d’aucun syndrome de page blanche. Son inspiration ne l’a surtout pas trahi.
Quatre ans plus tard, elle a dévoilé, en mai dernier, le titre annonciateur de son deuxième album Impulsion en publiant sur les réseaux sociaux la chanson vidéoclipée “Gad on peyi”. Le texte porte la signature de Jean Chesnel Jean et la production a été assurée par Eleonor Coyette assisté de Samuel Suffren.
Cette chanson n’est que la biographie de la société haïtienne. «Gad on peyi» reflète les réalités quotidiennes du pays. Pour la chanteuse, « Gad On peyi » est plus qu’une simple musique : « Se yon reyalite nou viv chak jou, se yon fason senp, men kijis tou pou nou di tout sa kap pase, ke nou pa dijere », promet-elle entre autres à ses admirateurs.
La sortie de ce nouvel opus est prévu pour après la coupe du monde. Un album de variétés, mélange de rythmes haïtiens et étrangers, avec la participation de musiciens du terroir et de deux martiniquais.
L’Album comporte 10 titres dont “Pays d’exil”, “Bonjour” écrit également par Chesnel Jean. Les textes sont écrits en créole, en français et en lingala, langue africaine du Kinshasa. La chanteuse promet une œuvre bien travaillée sous la direction de Johnson St-Cyr.
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