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Trois femmes pour parler d’une solution haïtienne à la crise actuelle

Pour parler de la crise politique en Haïti nos confrères de Ayibopost ont reçu trois femmes représentantes de la société civile. Notamment,
Magalie Comeau Denis ancienne ministre de la culture, Magalie Georges, enseignante et syndicaliste et Myrtha Désulmé membre du forum pour la paix et le développement durable. Dofen News a fait le point sur ce qu’elles ont communiqué au public.

Trois femmes du forum de la commission de la société civile pour la recherche d’une solution haïtienne à la crise, que traverse le pays depuis un certain temps, ont apporté des éclaircissements sur le travail effectué depuis les 6 mois de la création de cette structure qui au prime à bord pense au bien-être du pays, et à une sortie de crise haïtienne.

Au cours de ce dialogue elles ont séparément mis l’emphase sur les circonstances qui ont donné naissance au forum, sa composition et ses champs d’intervention.

Selon Magalie Comeau Denis, ce forum a vu le jour le 30 janvier 2021 par l’initiative de la Coalition des Acteurs de la Société civile (CASC). Magalie Georges quant à elle a fait le point sur les différentes organisations qui ont proposé  des résolutions politiques à la crise. Parmi ces organisations figuraient la Fédération des barreaux, Tèt kole ti Peyizan, la plateforme des organisations de femmes représentées par Sabine Manigat pour ne citer que ceux-là.

Inquiète de la situation extra-constitutionnelle dans laquelle évolue le pays actuellement, Magalie Comeau Denis, a déclaré qu’il est inconcevable que des nominations à des postes clés se fassent via un Tweet. Pour elle, la procédure adéquate est que le bureau de suivi qui a pour rôle de mettre en place le
Conseil Nationale de Transition (CNT), une fois que les organisations auront fait choix du Président et du premier ministre ils transmettront ce choix au CNT.

La volonté de ce forum selon Mytha Désulmé est que  » le gouvernement ait une légitimité, pour représenter l’intérêt du peuple. Car, la misère qui sévit en Haïti est structurée et maintenue par un système. C’est pour cette raison que cette plateforme veut mettre fin à cette réalité ». Elle a aussi mis l’accent sur l’inégalité des chances, elle a prôné « un capitalisme moral » où les  femmes et tous les haïtiens pourront trouver des opportunités dans le pays.

Au cours de ce débat les intervenantes se sont penchées sur trois points à savoir l’intégrité, la compétence et le patriotisme qui sont les trois critères sur lesquels doit se baser le choix de la transition. Elles ont également abordé la question du désarmement des gangs, ells ont parlé d’une conférence nationale qui mettra l’accent sur la volonté de toutes les haïtiennes et de tous les haïtiens. L’objectif de cette transition selon la société civile consiste aussi à mener le pays dans une stabilité durable. Ce qui fait aussi la force de ce forum « c’est l’absence de l’intérêt personnel, « ont-elles fait comprendre.

Elles ont également mis l’emphase sur l’ingérence internationale, Myrtha Désulmé  a laissé entendre que l’international est en partie responsable de nos malheurs  » ils ont en quelque sorte créer ce « chen manje chen » qui existe entre les haïtiens.

Quant à l’ancienne ministre de la Culture qui tout au long de l’interview n’a pas mâché ses mots, elle a clairement indiqué ceci : « Je leur demande un peu d’humilité, parce que ce pays en quelque sorte qui se trouve sur leur tutelle, qui se trouve dans cet état, ils ont une grande part de responsabilité ils ont accompagné un règne de crime qui a engendré l’assassinat du Président dans sa chambre, alors qu’ils sont les détenteurs des commandes du pouvoir. Ils auraient dû demander pardon au peuple haïtien ».

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