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L’ONU tire la sonnette d’alarme sur les complications dues à la grossesse ou à l’accouchement

Selon un rapport publié par l’ONU ce 23 février, une femme meurt toutes les deux minutes de complications liées à la grossesse ou à l’accouchement. Les régions les plus pauvres du monde et les pays touchés par des conflits sont ceux dans lesquelles la mortalité maternelle est la plus élevée.

Même si la mortalité maternelle a diminué d’un tiers en 20 ans, une femme décède dans le monde toutes les deux minutes de complications liées à la grossesse ou à l’accouchement. Selon l’OMS, les principales causes de ces décès sont les hémorragies graves, l’hypertension artérielle, les infections liées à la grossesse, les complications des avortements à risque et les affections sous-jacentes susceptibles d’être aggravées par la grossesse (comme le VIH/sida et le paludisme). Toujours selon l’entité, ce sont des cas de complications qui sont évitables et pouvent être traitées.

Selon un rapport des Nations unies rédigé par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le taux mondial de mortalité maternelle a chuté de 34,3 % entre 2000 et 2020.

Toujours selon le rapport, le Bélarus a enregistré le recul le plus élevé, tandis que le Venezuela a enregistré la plus forte augmentation, suivi de Chypre, de la Grèce et des États-Unis. Globalement, 287 000 femmes sont mortes pendant la grossesse ou l’accouchement en 2020 – environ un décès toutes les deux minutes — contre 446 000 en 2000. Mais cela ne constitue qu’une légère baisse par rapport aux 309 000 décès enregistrés en 2016, lorsque les objectifs de développement durable de l’ONU sont entrés en vigueur.

En 2020, environ 70 % de l’ensemble de ces décès ont été enregistrés en Afrique subsaharienne, où le taux de mortalité maternelle est « 136 fois plus élevé qu’en Australie et en Nouvelle-Zélande » qui enregistrent les chiffres les plus faibles, a déclaré l’auteur du rapport, la Docteure Jenny Cresswell, en conférence de presse.

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