L’Union Syndicale Suisse (USS) lancera le 14 juin prochain une grève pour demander plus d’argent, plus de temps et plus de respect pour les femmes. Placée sous la devise « Salaire, Temps et Respect », la revendication a pour objectif de mettre fin aux discriminations à l’égard de la gente féminine.
L’égalité entre les sexes est inscrite dans la Constitution Suisse depuis 1981. Toutefois, selon les médias internationaux, les salaires de femmes restent de près de vingt (20) % inférieurs à ceux des hommes.
Ce soulèvement est aussi symbolique pour les mères au foyer dont les diverses tâches ne sont pas considérées comme un vrai travail.
« On ne nous casse pas du sucre sur le dos mais on n’est nulle part. Les gens pensent qu’on est en vacances à la maison. J’ai du mal à dire que je suis femme au foyer quand je me présente, j’en ai marre de faire face à des stéréotypes », confie Audrey Calame-Rosset, 35 ans, qui participera à la grève.
D’après les statistiques en Suisse, les mères au foyer représentent 32,5% des femmes sans activité professionnelle, au même titre que celles en formation tandis que la proportion d’hommes au foyer parmi ceux qui se déclarent sans activité professionnelle reste, elle, minime : 2,9 %.
A travers cette grève, les organisateurs veulent une protection étendue contre le licenciement en cas de maternité, la tolérance zéro en cas de violence à l’égard des femmes, la prévention efficace contre le harcèlement et l’allègement du fardeau de la preuve en cas de harcèlement sexuel.
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