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Fanm se kajou: pa mal pou repare

Je ne sais combien de fois j’ai déjà entendu ce proverbe sur les lèvres des hommes qui commentent l’embellissement extraordinaire d’une jeune femme qui était fanée comme une fleur brûlée par le soleil. Au contraire de la fleur qui est flétrie à tout jamais, la femme s’est requinquée à la perfection. C’est que la rapidité de la femme à se refaire une beauté étonne plus d’un. Grandement. Tel un vieux meuble en acajou qui recouvre sa magnificence une fois qu’il est réparé et épousseté. C’est que la gente féminine possède une capacité de résilience extraordinaire.

Face aux malheurs si nombreux qui endeuillent sa vie, la femme oppose une belle résistance. Elle lutte en silence. Elle sait que la victoire et la persévérance font bon ménage. Sa mentalité de soldat lui permet mener sans faute la bataille existentielle. D’où la justesse du proverbe. La femme haïtienne reste un meuble en acajou. Rien ne peut ternir éternellement sa beauté. Il lui suffit de peu pour qu’elle recommence à briller de mille feux. C’est qu’elle cache en son sein sa fontaine de Jouvence. Rien ne peut tarir celle-ci. Par moments, les eaux sont très basses. Mais elles redeviennent abondantes. Plus vite qu’on ne croit.  

Tant que le soleil rayonnera, la femme haïtienne sera une source intarissable de beauté. De résistance. De combativité. Tant qu’elle luttera, elle sera merveilleusement belle.

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