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« J’ai tapé les enfants par amour », dixit une institutrice

Nassira El Hmaini, une institutrice, a été déclarée coupable pour avoir tabassé ses élèves. Elle a reçu son verdict ce jeudi au palais de justice de Montréal, en présence de son avocate Me Maria Soledad Vivas Rodriguez. Elle déclare avoir agit de la sorte par amour pour les enfants de la garderie.

Sa mauvaise réaction a été notamment envers les enfants qu’elle décrit comme « enfants-rois intolérables ». « L’intensité des tapes n’était pas élevée, ce n’était pas pour faire mal, je l’ai fait par amour pour contrôler la situation. Je m’excuse pour ces gestes-là », a-t-elle déclaré au palais de justice à Montréal, rapporte TVA Nouvelle.

Nassira El Hmaini est une ancienne institutrice d’une garderie du quartier Villeray à Montréal. Elle s’est prise aux petits-enfants durant leurs siestes. Elle a fini par gifler une fillette ainsi qu’un autre alors qu’il bougeait dans tous les sens. Elle avait attrapé un enfant par les cheveux et un autre a reçu une tape sur la tête », raconte TVA Nouvelle.

Elle a aussi fait savoir qu’elle commençait par perdre patience face à des « enfants-rois qui sont gâtés, qui n’ont pas de limites et qui n’écoutent pas ».

Malgré les caméras de surveillance, ses nombreuses actions n’ont pas été filmées. Par contre, elle ignorait qu’une collègue avait tout filmé avec son portable. Elle a par la suite été révoquée.

Elle s’est excusée devant les juges, en expliquant qu’elle était vulnérable, qu’elle a de manière inconsciente reproduit ce qu’elle a subit étant petite au Maroc.

« C’était une erreur de parcours. Je m’excuse d’avoir commis ces gestes-là, j’étais vulnérable »

Elle a dit au tribunal qu’elle n’était pas la seule à agir de la sorte, que d’autres collègues l’ont également fait, mais elle risquerait d’être menacé, si elle les dénonçaient.

Selon Me Maria Soledad Vivas Rodriguez, sa cliente « vit dans la honte et l’opprobre social », l’extrême médiatisation a eu un effet décourageant sur elle.

Dans toute l’histoire, les parents sont très choqués. Certains ressentent de la culpabilité pour n’avoir pas pu intervenir pour leur enfants.

« Nous avions devant nous un petit garçon qui semblait perdu, abattu, rempli de colère et de tristesse inexplicables », déclare une mère. « Nassira doit répondre de ses actes. Peu importe la sentence, rien ne nous enlèvera cette histoire de notre chemin. Nous sommes marqués à vie », affirme un autre parent.

Laffaire est toujours en cours de jugement. Le juge rendra son verdict en janvier. Toutefois, l’accusée souhaite sortir de ce procès sans casier judiciaire.

Source : TVA Nouvelle

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