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La journaliste russe Marina Ovsyannikova, libérée mais pas sortie d’affaire

Alors qu’une chaîne de télévision russe était en plein JT, la journaliste Marina Ovsyannikova, pancarte en main s’est introduite sur le plateau pour délivrer un message anti-guerre le lundi 14 mars. Elle a été arrêtée le même jour. Elle est remise en liberté avec une amende néanmoins sa vidéo publiée auparavant sur les réseaux sociaux pourrait lui être fatale.

« Non à la guerre. Ne croyez pas à la propagande. On vous ment, ici », c’est le message de la journaliste de 44 ans brandissant sa pancarte en plein JT. Par n’importe lequel. C’est l’un des plus suivis en Russie.

Après ce brave acte, la native d’Odessa a été arrêtée. Le lendemain, elle a subi un procès pour « infraction administrative » cours duquel, Marina Ovsiannikova a nié sa culpabilité.  » Je ne reconnais pas ma culpabilité, a-t-elle proclamé dans la salle d’audience, je reste convaincue que la Russie commet un crime (…) et qu’elle est l’agresseur de l’Ukraine ». Elle est sortie avec une amende de 30 000 roubles qui équivaut à 250 euros.

Néanmoins, l’éditrice encourt plus grave, soit près de 15 ans d’emprisonnement pour sa vidéo publiée sur les réseaux sociaux expliquant son acte.

« Malheureusement, j’ai travaillé pour Pervy Kanal ces dernières années, faisant de la propagande pour le Kremlin. J’en ai très honte aujourd’hui. J’ai honte d’avoir permis que des mensonges soient diffusés à la télévision, honte d’avoir permis que le peuple russe soit ‘zombifié », s’est regrettée celle qui est née de père ukrainien et de mère russe.

Se positionnant contre le Kremlin, Marina Ovsyannikova croit que l’Ukraine et la Russie, « peuple frère », « peuvent encore se réconcilier ».

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