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La vie, les couleurs, l’ambiance, les gens et le pays sont les passions d’Abee-Gaïl

Abee-Gaïl de son vrai nom Dayana Étienne âgée de 24 ans, étudiante en droit à la faculté des droits et des sciences économiques (FDSE) participe pour la deuxième fois à l’événement Street Art au féminin. Cette charmante jeune femme amoureuse de l’art, voyageait dans l’art dès son plus jeune âge.

Dofen News : Peux-tu te présenter à nos lectrices/ lecteurs ?

Abee-Gaïl : Je suis Dayana Étienne, j’ai 24 ans. Mon nom d’artiste est Abee-Gaïl, je suis en dernière année à la faculté des droits et des sciences économiques. Je suis autant artiste qu’étudiante en droit. La vie, les couleurs, l’ambiance, les personnes sont ma passion, j’aime mon pays.

D.N : Qu’est ce qui t’a poussé à participer et à embrasser le graffiti ?

A-G : Lorsqu’on parle de Graffiti en général on voit les hommes. Qui dit Graffiti, dit garçon. Autrement dit, ce sont en général les garcons qui se sont exprimés à travers cet art par le passé. Les femmes n’y ont pas leur place. Mais moi je profite de cette occasion afin d’encourager les jeunes filles et de montrer que les femmes peuvent aussi mettre des couleurs. Comme les garçons, on peut aussi escalader une échelle de taille pour nous exprimer. C’est pas seulement un truc de garçon. Je me souviens de ma première fois. Quand j’allais tenir le crayon, quelqu’un d’autre s’est proposé de le faire à ma place. J’ai refusé. C’est un festival de Street Art dédié aux femmes pas question pour moi de craindre l’échelle ou d’appeler un garçon à la rescousse

D.F : Combien de fois as-tu participer à un festival ?

A-G : Ça fait 2 fois que je participe à un festival. Ma première c’était il y a 2 à 3 ans avec un groupe d’artistes dominicains et haïtiens…

D.F : Quels ont été tes impressions ?

A-G : C’était une très belle expérience, j’ai beaucoup aimé. Je me suis fait de nouveaux amis. Chaque fois que quelqu’un passait, il faisait la remarque « Ce sont des filles… !. ». Il n’y a d’école d’art en Haïti, tout ce que j’ai appris jusque-là, je le puise soit dans le travail d’un ami soit en regardant Youtube. Je m’étais dit même si c’est difficile, je vais continuer pour qu’on puisse aussi apprécier le travail des femmes.

D.N : As-tu l’habitude d’essuyer des critiques ?

A-G : Mais bien sûr, j’en ai trouvées.

D.N : Comment les as-tu surmontées ?

A-G : Je me sers des critiques pour avancer. Lorqu’on me dit que c’est pas bon, je vérifie et je refais 2 à 3 fois le travail afin d’aboutir à quelque chose de meilleur. Les critiques ne sont pas toujours destructives. Elles me permettent d’avancer et de donner le meilleur de moi.

D.N : Quand as-tu commencé à dessiner ?

A-G : C’est un travail qui a commencé depuis que j’étais toute petite. Dès que je regardais un dessin, je commençais à l’imiter jusqu’à ce que je parvenais à mettre ma touche à moi.

D.N : Si tu devais remercier quelqu’un pour ce que t’es devenue ce serait qui ?

A-G : Je dirais d’abord merci à Dieu pour le talent car j’ai appris à manier les crayons et les couleurs sans avoir été à une école. Après, je remercierai ma famille qui me supporte, des amis de la faculté et ASSAF.

D.N : Qui est ton modèle dans ce domaine ?

A-G : A dire vrai si je devais prendre quelqu’un comme modèle ce serait ma mère parce que c’est elle la combattante, elle aime travailler, elle me donne envie de continuer.

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