L’Unité de coordination des Programmes du Ministère de l’Intérieur et des Collectivités Territoriales et la Direction de la Protection Civile, en collaboration avec l’organisation SIKSE, ont procédé ce 25 avril, au lancement du Projet de Reconstruction et de Gestions des Risques et des Désastres (PRGRD) dans les locaux du Bureau départemental du Ministère de l’Agriculture et des Ressources Naturelles situé dans la ville de Jacmel.
L’Unité de coordination des Programmes du Ministère de l’Intérieur et des Collectivités Territoriales ( MICT) et la Direction de la Protection Civile, en partenariat avec l’institution dénommée SIKSE, ont officiellement lancé le Projet de Reconstruction et de Gestions des Risques et des Désastres (PRGRD) qui a pour objectif de renforcer et de consolider les dispositions internes de gestion des Comités Communaux de Protection Civile (CCPC).
Le coordonnateur des programmes de SIKSE, l’ingénieur-agronome Paul Denis CATON, dans sa présentation du projet, a fait savoir que cette initiative constitue une relance considérant que l’Eatat haitien avait deja engage des activités du meme genre en 2015 mais suspendu pour des questions de procedures. Ce projet vise le renforcement des capacités opérationnelles et institutionnelles des comités communaux de protection civile dans quarante-et-un (41) communes du Sud, des Nippes et de la Grand’Anse.
Pour le Sud-Est, 10 communes seront touchées. Ainsi, à l’issue de ce programme, les initiateurs espèrent entre autres : réactiver les dix (10) Comités Communaux de Protection Civile (CCPC), réaliser quatre-vingt-onze (91) sessions de formations, former près de deux-cent-cinquante (250) membres des CCPC du département du Sud-Est et organiser dix (10) campagnes communautaires de sensibilisation.
Les responsables de SIKSE insistent que la nécessité afin que les autorités municipals prennent des mesures pour que les femmes puissent prendre part dans la gestion des risques et des désastres. En effeet, il rapport, entre autres, que dans les périodes de désastres, des cas de violence basée sur le genre en lien avec les déplacements lors d’évacuations augmentent. les femmes et les filles subissent de façon disproportionnée les effets négatifs du choc dans toutes les dimensions de leur vie (santé, protection, moyens de vie, droits), ce qui génère des impacts négatifs sur leur santé mentale et dans leurs relations au sein des ménages et des communautés en général.
Financé par la Banque Mondiale, le projet de Reconstruction et de Gestions des Risques et des Désastres (PRGRD) sera mis en œuvre par la Société d’Information Sociale et Economique (SIKSE) dans le département du Sud-Est durera six (6) mois.
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