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Yanick Joseph - Source photo : google search

Le combat de Yanick Joseph ? Celle qu’on surnomme Toya

Vous avez sûrement entendu parler de Yanick Joseph, la jeune femme qui est la cheffe de file du mouvement des policiers pour l’acceptation d’un syndicat au sein de la Police Nationale d’Haïti (PNH). Vous vous posez sûrement des tas de questions la concernant par exemple sur la/les raisons qui la motive à agir de la sorte. Dans le souci de trouver des réponses à toutes vos questions, la rédaction l’a eu au téléphone et elle a accepté de nous répondre.

Dofen News : Parlez-nous de vous ? Qui est Yanick Joseph ? 
Yanick Joseph : Je suis originaire de Jérémie. J’ai étudié la diplomatie, je fais actuellement des études de Droit, je suis en 4e année. Je suis née dans une fratrie de sept (7) enfants. Je suis mère de deux (2) enfants et je suis un agent de la PNH. 
 

D.N : Qu’est-ce qui vous a poussé à faire partie de la troupe des policiers qui réclame un syndicat au sein de la PNH ?
Y.J : Ma lutte a commencé depuis à l’académie car j’ai toujours voulu que les policiers aient de meilleures conditions. Mon combat pour la reconnaissance du syndicat a commencé après l’assassinat d’un agent du CIMO (Corps d’Intervention et de Maintien d’Ordre). Le corps de ce dernier avait été brulé. Ce jour-là, j’étais tellement choquée et énervée à la fois que j’avais décidé de pas me rendre sur mon lieu de travail. Peu de temps après, j’ai décidé de rencontrer le haut commandant de la police de l’époque et je lui ai parlé, de façon sévère, pour lui demander qu’une action soit faite parce qu’il était inacceptable que des policiers se fassent tués de la sorte. C’est ainsi que l’idée de la création du mouvement syndical est née.  


D.N : En date du 18 février, on a lu sur les réseaux sociaux une lettre mentionnant votre révocation. Si vous ne faites plus partie de la police, est-ce que cela veut dire que le mouvement va s’arrêter là ?
Y.J : Je ne compte pas, pour l’instant, répondre à cette question. En plus, je ne peux le faire sans l’autorisation de mes collègues. 


D.N : Certains sont pour le syndicat au sein de la PNH et d’autres sont contre. Qu’avez-vous  à répondre à leurs commentaires ? 
Y.J : Je les invite à lire l’article 35-3 dans la constitution haïtienne. Ainsi, ils sauront ce que dit la loi mère du pays.    
     
*Article 35- 3 : La liberté syndicale est garantie. Tout travailleur des secteurs privés et publics peut adhérer au syndicat de ses activités professionnelles pour la défense exclusivement de ses intérêts de travail.

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