Ce 11 juin, la Chambre haute française a décidé de faire marche arrière, après avoir voté quelques jours plus tôt, sur sa décision d’adopter un amendement pour l’allongement de deux semaines du délai légal pour pratiquer une interruption volontaire de grossesse (IVG). Un volte-face qui est dénoncé par les militantes féministes du pays.
Vendredi dernier soit le 7 juin, la Sénatrice Laurence Rossignol avait réussi à faire adopter à douze (12) voix pour et dix (10) contre l’amendement prévoyant d’allonger le délai légal pour recourir à l’IVG de douze (12) à quatorze (14) semaines. Une séance qui avait été marquée par l’absence de plusieurs sénateurs (22 votant sur 328 sénateurs).
Toutefois, ce délai de 14 semaines n’a pas fait long feu.
Ce mardi, la droite, majoritaire au Sénat, a procédé à une seconde délibération sur l’ensemble du projet d’amendement déposé par Laurence Rossignol. Sous l’autorisation de la Ministre de la Santé Agnès Buzyn, le Sénat a voté une deuxième fois avec deux-cent-cinq (205) voix contre l’amendement contre cent-deux (102) voix pour ce qui a automatiquement annulé le premier vote.
La Sénatrice Laurence Rossignol a tout de suite réagi en dénonçant « une petite combine de procédure mise au point par le groupe Les Républicains (LR), qui ont demandé à remettre en débat l’amendement, et le gouvernement pour s’opposer à une avancée très attendue.
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