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Source photo site officiel USAID

L’USAID lance un plan d’action national de lutte contre la traite des personnes

L’Agence américaine pour le développement international (USAID) et la Fondation Lumos a procédé le 31 juillet, à l’hôtel Montana, à la présentation officielle du document « Stratégie et plan d’action national de lutte contre la traite des personnes 2017-2022 » et au lancement du projet : « Bâtir
un environnement solide pour éradiquer la Traite des Personnes (BEST). Cette double activité a réuni plusieurs personnalités qui de par leur présence s’engagent à lutter contre ce fléau.

En début de journée, les différentes personnalités et acteurs présents dans la salle Frank de l’hôtel Montana, dont une fillette impliquée dans le plaidoyer, ont, à travers leurs discours de circonstances, exprimé leurs volontés d’éradiquer le fléau qu’est la traite des personnes en Haïti. 

« Combattre la traite des personnes, c’est agir régulièrement en faveur des plus faibles et des plus vulnérables ; c’est aussi contribuer à faire appliquer les dispositifs légaux pour leurs bien-être », a déclaré Daphne de Souza Lima Sorensen, Directrice régionale de l’Amérique latine et des Caraïbes de LUMOS. 

De son côté, l’Ambassadrice des États-Unis Michèle J. Sison a salué l’effort d’Haïti qui est passé du niveau 3 de l’année dernière au niveau 2 dans le rapport de la traite des personnes du département d’État des États-Unis de 2019. Selon elle, ce classement reflète les efforts additionnels et consentis par le gouvernement haïtien pour arrêter, poursuivre et condamner les trafiquants.

Le document « Stratégie et plan d’action national de lutte contre la traite des personnes 2017-2022 » a été élaboré à la suite d’un examen de la situation de la traite et des réponses obtenues à partir d’une enquête effectuée en Haïti entre mars et juin 2017. La stratégie de l’État haïtien pour répondre à la lutte contre la traite correspond à quatre (4) composantes qui sont : les structures de coopération, de coordination et du renforcement de la capacité ; la prévention ; l’identification et protection des victimes et les enquêtes et poursuites. Ces éléments résumés dans le document reflètent les résultats et les recommandations de l’évaluation de la traite. 

D’après l’Ambassadrice des Etats-Unis en Haïti, ce plan d’action, une fois doté des ressources financières suffisantes, permettra à Haïti de progresser sur la voie de l’élimination de toutes sortes de traites de personnes.  L’Ambassadrice des Etats-Unis en Haïti Michèle J. Sison, le Président du Comité National de lutte contre la Traite des Personnes (CNLTP), la Directrice régionale de l’Amérique latine et des Caraïbes (LAC) de LUMOS Daphne de Souza Lima Sorensen, la Directrice de l’Institut du Bien-Etre Social et de Recherches (IBESR) sont entre autres les personnalités présentes lors de la cérémonie de présentation du document « Stratégie et plan d’action national de lutte contre la traite des personnes 2017-2022 » et au lancement du projet : « Bâtir un Environnement Solide pour Eradiquer la Traite des Personnes (BEST). 

Quant au projet Bâtir un Environnement Solide pour Eradiquer la Traite des Personnes (BEST), il découle de la signature d’un accord de coopération d’une durée de quatre (4) ans entre l’USAID et la Fondation LUMOS dans le but de sensibiliser le public sur les dangers, les conséquences légales et les différentes formes de traite de personnes. Ce commun accord a également pour but le développement et la mise en œuvre des services centrés sur les victimes en vue de les protéger et les assister directement au niveau national et départemental. Ce projet financé par l’USAID est évalué à une vingtaine de millions de dollars pour une durée de quatre (4) ans allant du mois de mai 2019 à mai 2023. Il sera implémenté par la Fondation Lumos. 

Les partenaires affiliés à ce programme sont le Comité National de Lutte contre la Traite des Personnes (CNLTP), l’Institut du Bien-être Social et de Recherche (IBERS), l’Office De la Protection du Citoyen (OPC) et la Brigade de la Protection des Mineurs (BPM). Les sous-contractants sont le Catholic Relief Services (CRS) et l’Association International des Femmes Juges (IAWJ). 

La traite des êtres humains ou encore la traite des personnes regroupe plusieurs formes d’exploitations des êtres humains. Les plus courantes sont la prostitution, l’esclavage et le travail forcé mais on peut aussi y inclure entre autres le trafic d’organes, la gestation pour autrui ou la mendicité forcée. Selon le Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA), plus de 70 % des victimes de la traite sont des femmes et des filles, et trois sur quatre d’entre elles subissent une forme quelconque d’exploitation sexuelle.

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