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Mon patronyme m’identifie-t’il vraiment ?

T’étais tu déjà demandé ce que cachait le jeu de mots derrière le nom de famille que tu portais ? Etais-ce par rapport à ta couleur de peau, par une dévotion spéciale de tes ancêtres à un saint, une divinité ou un lapsus trop bien accordé… En tout cas, ce qu’aujourd’hui l’on porte avec fierté ne définit pas toujours nos origines les plus lointaines.

Bien souvent dans un ménage, la femme abandonne complètement son nom de famille et épouse celle de son mari. Ce n’est pas une mauvaise chose mais est-il raisonnable de procéder ainsi dans un pays comme Haïti où les familles sont totalement disloquées et les membres ne se connaissent pas entre eux. Encore verra t’on des données sur les arbres généalogiques, introuvables au niveau des archives pour la simple raison que le traitement des informations est mal géré dans les villes de province. Ceci a déjà conduit à des cas d’incestes qui ne résultent pas de la faute de ces adultes à qui l’on a caché leur histoire.

S’intéresser à ses racines peut révéler bien des surprises. On prendra l’exemple de ces deux familles Haïtiennes « Douze » et « Garçon » qui par la plus grande ironie est une seule et même famille. Un arrière-parent qui avait douze garçons, par le souci de bien diviser ses biens et éviter tout conflit appela la moitié Douze et l’autre moitié Garçon. Et combien d’anecdotes semblables existent-ils dans chaque cellule qu’on ne connaît pas et qui sont tus après des générations passées.

Quoique la famille soit un rapport de sang, il y aussi les cas d’adoption où l’enfant devenu adulte ne peut rien retracer de ses origines. Et aussi, le nom de famille est-il totalement fiable ?

Combien de « Jean » et de « Phillipe » existent-ils dans différents départements ? Est-ce seulement le cas d’un nom d’emprunt beaucoup trop populaire ou l’œuvre d’art des messieurs un peu trop galants.

Au final, le patronyme devrait être représentatif de la mère, du père et du mari car l’histoire à présent nous dépasse et nous sommes victimes de cet individualisme acquis. « Trois noms valent mieux qu’un. »

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