Plus jeune, j’ai été témoin d’une scène où un chauffeur empruntait une ruelle de sens unique à toute vitesse. Il s’est arrêté vu qu’une voiture l’avait rattrapé de court et qu’il n’était pas prioritaire dans la ruelle. De suite, une foule l’a rejoint et a commencé à envoyer des blocs de pierre écrasant les vitres et blessant en même temps celui qui conduisait. Je ne comprenais rien. J’etais secouée. J’avais peur. J’avais peur pour la vie du monsieur. Je ne savais pas non plus pourquoi il fallait user de tant de violence.
Ça s’est passé tellement vite. On a éjecté le conducteur de sa voiture. Le monsieur était en sueur et en sang. On le trainait face à son crime ultime.Sur la route, il avait fracassé un enfant qui jouait par là. Heureusement, le petit enfant respirait encore. Des gens sont montés dans le véhicule avec le bébé et le conducteur remis en manoeuvre, ils partirent à l’hôpital. Les suites de l’histoire me sont floues mais je veux faire un rappel à tous ceux qui utilisent un véhicule d’apprendre à contrôler leur vitesse et de ne pas emprunter la route s’ils sont énervés, fatigués, mélancholiques.
Peu-importe l’état psychologique que nous sommes, ça ne devrait pas coûter la vie d’innocentes personnes. Assurez vous que votre vision soit au top et que vous appliquez les règles nécessaires apprises en école de conduite. Voyez large. Et surtout, faites face à votre responsabilité. Si vous êtes sur le point de vous faire aggresser, composez le 114 et rejoignez un poste de police pour demander du secours et une assistance ambulancière. Ne pas s’arrêter peut tuer alors qu’on aurait pu nous mêmes poser les premiers soins.
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