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Crédit photo Dofen News
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Quand Bèl Nègès lève le voile sur les grossesses précoces

C’est certain que vous en avez déjà entendu parler via les réseaux sociaux, les féministes, les médias ou par un (e) ami (e). Pourquoi ce cri ? Quels en sont les motifs ? Y a t-il une urgence ? Des femmes en détresse ?

En effet, face aux situations auxquelles font face les femmes haïtiennes au quotidien, il y en a une qui est encore plus intrigante et à couvert, on n’en parle presque pas pourtant c’est un sujet particulièrement sensible, inquiétant sur lequel la journaliste Christina Julmé, 29 ans, féministe, a voulu réveiller les consciences. Cette jeune femme vient de faire un master en journalisme multimédia à une université américaine a Arkansas, et son projet de mémoire, qui est un documentaire baptisé « KASE LÈZO », a été porté vers les petites filles qui sont enceintes avant même d’atteindre leur puberté.

Durant une période de 3 mois, Christina Julmé a partagé l’univers, la réalité de 47 petites filles vivant en milieu défavorisé en Haïti. Elles ont entre 8 et 16 ans, innocentes, insouciantes des pièges qui les attendent et caressant encore beaucoup d’espoir, de rêves qui sont piétinés. Cela n’a pas été assez facile de gagner la confiance des familles de ces jeunes victimes par peur de voir leur infamie étalée aux yeux des autres, leur souillure exposée à la merci de ceux qui n’ont pratiquement aucune justice à réclamer en leur faveur.

Violées par des adultes, ces filles tombent enceintes et leur vie est souvent en danger. Le côté un peu partial de cette documentation sur les petites filles enceintes avant même d’atteindre leur majorité donne lieu à des questionnements. Est-ce que seules les petites filles en milieu défavorisé sont exposées et non les autres d’autres classes de la société ? Cela a intrigué le public qui était en quête d’informations, d’images variées sur plusieurs cas et qui ont laissé plus d’un insatisfait.

Selon les propos recueillis auprès de certains spectateurs, le sujet est sensible, et mérite néanmoins d’être mis sur le tapis afin d’éviter des dégâts considérables qui auront un impact fracassant sur notre société.

Une fois encore, on constate qu’en Haïti la femme se trouve confrontées à de nombreux problèmes et les instances concernées qui ont du pain sur la planche devront se mettre au travail sans tarder.

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