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Québec : la venue des premiers bracelets antirapprochements pour faire face à la violence conjugale et le féminicide

Des bracelets antirapprochements seront portés par toutes personnes jugées coupables de violence conjugale ou « en attente d’un verdict qui se trouvent en liberté conditionnelle », par la justice québécoise. Le ministère de la Sécurité publique a donné des explications sur le fonctionnement de l’appareil, vendredi dernier, selon radio Canada.

Une invention que la ministre de la Sécurité publique, Geneviève Guilbault a qualifié de révolutionnaire.
« Chaque féminicide est un drame de trop. On se demande chaque fois si on aurait pu l’empêcher, mais je pense qu’une des meilleures façons de tirer quelque chose de constructif de ces drames-là, qui sont beaucoup trop nombreux depuis deux ans, c’est justement d’avoir des actions concrètes pour la sécurité des femmes, et ce bracelet-là, je le répète, c’est révolutionnaire »

En dépit du fait que plusieurs femmes perçoivent ce nouvel appareil électronique comme un soulagement, pour d’autres, plus d’efforts doivent être faits pour l’amener dans les autres régions du Québec.

« Nous, on souhaitait qu’il y ait un projet pilote non seulement à Québec, où la police peut intervenir rapidement, mais aussi dans une région peut-être plus grande, plus rurale, où la desserte peut être moins grande, pour qu’on s’assure que ce moyen puisse être efficace, au fond, pour toutes les victimes », a signalé
Louise Riendeau, porte-parole du Regroupement des maisons pour femmes victimes de violence conjugale du Québec.

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