Dans la trentaine, Betty Brutus est employée à la Société Nationale des Parcs Industriels (SONAPI), depuis 8 ans, soit depuis 2013. Borgne, elle a souvent porté des lunettes pour camoufler son handicap. Une situation qui n’a pas duré car sa patronne l’a surprise et l’a renvoyée illico.
« J’étais assise sur une chaise, j’ai enlevé mes lunettes, que je porte toujours. Ma patronne a vu que j’étais borgne. Après, elle a décidé de me renvoyer », a narré en pleurs la jeune femme au journal Trip Foumi.
Celle qui touchait 2500 gourdes chaque semaine, vit avec une mère paralysée dont elle doit prendre soin. Désormais au chômage, elle ne sait pas ce que l’avenir lui réserve.
« Pour l’instant, je commence à ressentir des douleurs au niveau de l’autre œil. J’ai placé des demandes auprès des instances concernées, mais en vain », a confié la célibataire qui, victime d’un malheureux accident à son jeune âge a perdu son œil droit. En dépit de ses multiples visites à l’hôpital.
Alors qu’il devrait avoir des considérations pour les personnes sujettes à un handicap quelconque dans le milieu du travail, on constate que la situation est toute autre. Être femme handicapée révèle être un double fardeau.
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