Trois ans de prison et une amende, le Soudan interdit désormais les mutilations génitales féminines même si elles sont pratiquées dans un établissement médical. L’article 141 du code pénal amendé le considère dorénavant comme un crime.
Longtemps considérée comme une nécessité pour que les filles se marient et une tradition tribale, environ 200 millions de femmes et de filles ont subi des mutilations génitales féminines dans la majorité des pays de l’Afrique, en Asie et en Moyen-Orient. Cette pratique consiste non seulement à soustraire leurs lèvres internes et externes mais aussi le clitoris. Non sans risque, elle entraîne de nombreux problèmes médicaux tels : des infections urinaires, rénales, formation de kystes et difficultés de reproduction. Ainsi comme le souligne la militante Faïza Mohamed, « C’est une pratique de torture ».
Cataloguée comme une récompense, bien méritée, d’une lutte acharnée, cette mesure punitive pour protéger les femmes est vivement saluée par les organisations des droits des femmes et l’UNICEF. Approuvée le 22 Avril par les autorités de transition, la législation condamne à partir de cette date les pratiques de mutilations génitales féminines à une peine de trois années de prison et une amende. Une réforme qui devrait débuter sur une nouvelle ère.
Espérons que cet amendement surpasse les traditions et les croyances religieuses afin de protéger les femmes.
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