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Deux plaintes pour viol émises contre la Secrétaire d’Etat Chrysoula Zacharopoulou

La gynécologue de carrière qui est la nouvelle secrétaire d’État au développement, à la francophonie et aux partenariats internationaux est visée par deux plaintes pour viol « pour pénétration non consentie dans le cadre d’un acte médical ».

Au cours d’un seul mois, deux accusations de viol ont été faites contre
Chrysoula Zacharopoulou, membre du gouvernement du deuxième mandat d’Emmanuel Macron.

A l’émission Quotidien, hier mercredi les deux plaignantes ont revenu sur les faits.
En 2016, l’ex première patiente a déclaré que la gynecologue lui a effectué un toucher rectal sans son consentement.

La nouvelle secrétaire d’Etat est une gynécologue, engagée depuis longtemps dans la lutte contre l’endométriose, et est accusée de pénétration non consentie dans le cadre d’un acte médical.

En un mois, deux plaintes pour viol ont visé la nouvelle secrétaire d’État au développement, à la francophonie et aux partenariats internationaux Chrysoula Zacharopoulou, et une enquête a été ouverte. Nommée membre du gouvernement à la suite de la réélection d’Emmanuel Macron fin mai, elle vient du monde médical, et exerçait jusque-là comme gynécologue. Elle est accusée de pénétration non consentie dans le cadre d’un acte médical.

Chrysoula Zacharopoulou – élue en 2019 sur la liste Renaissance au Parlement européen, où elle a notamment siégé à la commission des droits de la femme – est une médecin engagée de longue date sur la question de l’endométriose. Elle avait remis l’an dernier un rapport sur le sujet au gouvernement français.

· Qui sont les plaignantes?
La première plainte a été déposée par une ex-patiente de Chrysoula Zacharopoulou le 25 mai dernier pour des faits de viol. Une deuxième femme, majeure au moment des faits, a également déposé plainte le 16 juin dernier pour des faits similaires.

Une troisième femme aujourd’hui âgée de 26 ans a raconté mercredi à l’AFP avoir consulté cette gynécologue fin 2016 pour des problèmes d’endométriose. Elle explique avoir vécu sa consultation « au moins comme une agression sexuelle », mais n’a pas porté plainte à ce stade. « Je me disais que personne ne me croirait, mais aujourd’hui c’est différent », a-t-elle dit, ajoutant qu’elle « hésite » à le faire.

Une association a expliqué à BFMTV avoir déjà reçu des témoignages de trois femmes – hors les deux plaintes – « qui dénoncent de graves violences psychologiques où elles se sont senties humiliées, violentées, et où elles sont sorties en pleurant de la consultation » avec Chrysoula Zacharopoulou, rapporte sur notre antenne Sonia Bisch, fondatrice de l’association Stop VOG (Stop aux Violences Obstétricales et Gynécologiques).
· Qu’est-il reproché à Chrysoula Zacharopoulou?
Il est reproché à cette gynécologue d’avoir effectué des gestes médicaux incluant des pénétrations vaginales ou rectales sans avoir demandé le consentement de ses patientes. Les deux femmes qui ont porté plainte ont témoigné de leur expérience dans l’émission Quotidien , sur TMC, diffusée ce mercredi.

Une première femme explique avoir refusé un toucher rectal lors d’une consultation en janvier 2016, un acte qui lui a quand même été imposé par la gynécologue.

« Moi je lui dis non. Je vois que je n’ai pas mon mot à dire et elle met son gant. Je me suis mise à pleurer. Puis elle est rentrée », raconte-t-elle, expliquant s’être « totalement figée, je ne pouvais plus parler, je ne respirais plus, j’étais coupée de tout. Je pleurais en silence. J’ai dit que j’avais mal, elle m’a dit: ‘non c’est bon, ce n’est qu’un toucher rectal »‘.

Durant cette même année, la deuxième plaignante a subi un toucher rectal et vaginal sans être prévenue. Elle a expliqué que c’était « brutal », « violent » et « douloureux ». Suite à ces accusations, une enquête a été ouverte.

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