google.com, pub-1819228502680581, DIRECT, f08c47fec0942fa0
EwVVtiUW8AIomto
© %author%

FreeHaiti, le hashtag du ras-le-bol

FreeHaiti est le hashtag qui fait le tour de la toile depuis ce week-end. Lancé sur twitter après le décès des policiers à Village de Dieu, il a pour but d’exprimer le ras-le-bol d’une population qui se sent exaspérée par le poids incessant de l’insécurité, des fusillades et des enlèvements. Même s’il ne fait pas l’unanimité auprès de tous les internautes il n’en demeure pas mois un mouvement conséquent.

Le vendredi 12 mars dernier, impuissante la population Haïtienne a vu via Interrnet les hommes de Village de Dieu à l’oeuvre . Ces derniers ont assassiné, maltraité, lapidé et décapité des policiers qui étaient partis en mission dans le quartier populaire qui devient l’un des bastions du banditisme . Les membres du gang ont pris plaisir à torturer les agents, ont eu l’idée tordue de partager les actes ignobles avec tout le monde. En peu de temps, les vidéos et photos cruelles faisaient déjà leur tout du Web. Dans l’immédiat après, un torrent de témoignages a commencé à affluer sur les réseaux sociaux avec le hashtag FreeHaiti. Ils proviennent d’inconnus comme de personnalités.

Si des personnes comme la Miss Haïti Gabriela Clesca Valejo, l’actrice Garcelle Beauvais, l’américaine Cardi-B ont juste twitté l’hashtag, d’autres l’ont accompagné de messages.

« Une fois de plus Nous les Haïtiens nous voulons être libres et nous lançons un message solennel à tous pour rejoindre cette lutte contre tout ces fléaux. Que vous soyez pour ou contre, il est important que nous nous unissons pour sauver notre pays #FreeHaiti », a twitté Rutshelle Guillaume.

« Ant raj ki nan mwen an ak yon grenn bal, m pa konn Kisa kap touyem anvan. #FreeHaiti », a écrit l’activiste féministe et comédienne Gaëlle Bien-Aimé.

« #FreeHaiti paske nou merite yon prezidan ki ka « récompondre » lè yo poze l kesyondevan Nasyonzini, pou l ouvri gòj li menm jan l konn ap di l pral bay tap sou do men oswa ap gen ti aksidan an. », tweet de l’économiste Emmanuela Douyon.

La rédactrice en chef de Ticket Magazine Gaelle Alexis a quant à elle fait un post sur facebook qui a été repris par la chanteuse Rutshelle.

« Ou di mache nan solèy pap itil anyen. Ou di bat tenèb pap itil anyen. Ou di kriye, kache, pap itil anyen. Ou di pran lèzam ap menen nan gè sivil li pap itil anyen. Lè pou w soti al vote ou pa ale ou di l Pap itil anyen. Ou di rele anmwey, pale anpil sou entènèt pap itil anyen. Ou di fè bèl atik nan jounal pap itil anyen. KISAW FOUT ITIL OU MENM ?!!!!! #FreeHaiti »

Le hashtag n’a été utilisé que pour dénoncer l’insécurité. Il a été cité entre autres dans des posts ayant rapport à la dilapidation des fonds petrocaribe et aux manques de soins dans les soins hospitaliers.

ajax loader

Plus de publications

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *