Une déclaration locale conjointe de l’Union européenne avec les Ambassades de l’Allemagne, de l’Espagne et de la France datant du premier août a été publiée. En effet, ces institutions se disent unanimement consterner « face à la dégradation constante de la situation des droits humains dans les quartiers de la zone métropolitaine de Port-au-Prince ».
Dans une note publiée sur leur page officielle, la délégation de l’UE en Haïti ne cache pas leur inquiétude face au climat d’insécurité dans le pays et les actes de violence qui en resultent.
« Parmi les victimes, soumises parfois aux viols collectifs, on compterait aussi des petites filles et des petits garçons adolescents. Ce type spécifique de violence, utilisé par les gangs armés pour instiller la terreur, anéantir la volonté de résistance, obtenir la soumission ou déplacer des populations, entraine des effets irréparables et irréversibles sur les victimes et, globalement, sur l’ensemble des communautés locales », lit-on au deuxième paragraphe.
En outre, la délégation de l’UE et les Ambassades de ses États membres réclament de la part des autorités locales beaucoup plus d’effort pour y remédier.
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