A l’occasion de la journée internationale des droits des femmes, la Jeune Chambre Internationale Delmas Excellence (JCIE) a organisé, le 8 mars dernier, une conférence-débat suivie d’une vente signature au local de Banj à Delmas 66 autour du théme “l’égalité pour ligne de pensée, des constructions intelligentes, le changement par l’innovation ».
Dans le but de sensibiliser les femmes sur leur rôle dans la société haïtienne, la JCIE a invité deux femmes, Pascale Solage et Tamas Jean Pierre. Elles ont eu à intervenir sur les thèmes qui suivent: « Les instruments internationaux relatifs à l’équité de genre et aux droits des femmes: contexte et enjeux” et « La problématique de la violence basée sur le genre en Haïti: regard de la société et de la justice”.
Durant son intervention, Tamas Jean Pierre a défini la violence basée sur le genre comme étant une situation où la femme est contrainte d’obéir au système patriarcal dans une logique liée aux méthodes de socialisation. Autrement dit, la violence sur le genre constitue une force dans le système patriarcal, laquelle force enlève toute liberté à la gente féminine.
Dans la foulée, elle a tenu à spécifier le rôle du mouvement féministe qui, parfois, fait l’objet de controverse en Haïti. « Les féministes ne luttent pas pour la domination du matriarcat, mais elles luttent plutôt pour permettre au 52 ? de la population –représentant les femmes– de pouvoir jouir leurs droits qu’ils soient politique, économique ou social.
Elle a profité de l’occasion pour attirer l’attention du public sur l’absence des textes de loi spécifiques, relatifs aux violences sur la femme.
Parallèlement, Pascale Solages a présenté les instruments internationaux relatifs aux droits des femmes notamment la déclaration universelle des droits de l’homme de 1948 qui garantit les droits de tous, la déclaration des droits de la femme de 1967 et la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes de 1981.
A l’instar de sa collègue, Pascale a aussi soulevé la velléité de l’État Haïtien dans l’application des conventions et traités suscités, alors qu’il figure toujours parmi les premiers pays à les ratifier.
Par ailleurs, deux auteures ont été en signature, Yenniva Ménard qui a signé son premier livre “Je veux votre mari” et Sheba N’sahna Estimé avec ses deux ouvrages : “Double jeu (2012)” & “Wonn Pòtoprens (2015)”
A l’exception de “Double jeu” dont le stock est déjà épuisé, les deux autres ouvrages sont disponibles respectivement à la Pléiade et à Communication Plus.
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