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Crédit photo : soumise par Joanne Cherisma

La journée du 8 mars ou le rappel de continuer la lutte contre la violence faites aux femmes

La journée internationale des droits de la femme, célébrée le 8 mars, est fêtée pour mettre en avant la lutte pour le droits des femmes et principalement pour la réduction des inégalités par rapport aux hommes. La commémoration de cette date vaut-elle la peine si les concernées font à chaque fois partie des pourcentages de femmes violentées ou dès fois décédées.

Tous les 8 Mars, radio, télévision et autres médias ne manquent pas de relater les différentes étapes des luttes menées à tous les niveaux pour ce qu’on appelle tous « L’épanouissement de la femme ou l’égalité homme/femme ». Mais quand on regarde tout autour de nous, les faits nous démontrent hélas qu’il y a encore beaucoup à faire en ce domaine et encore plus dans notre pays. Cette année, pour éviter tout faux-semblant, on a décidé de vous présenter une victime de violence conjugale qui a usé de son expérience pour faire quelque chose de bon et de bien. 

Joanne Cherisma, mère d’un petit garçon, a été victime de violences physiques des mains de son ex-mari après avoir appris qu’elle était enceinte. Voulant protéger son fils de toute cette histoire, elle a volontairement décidé de ne pas nous donner trop de détails.

Comme toutes les autres femmes qui ont été plongées dans ce couloir infernal, elle a eu peur d’en parler. Qui plus est, affronter le regard d’autrui était pour elle humiliant. Joanne a vécu de la violence conjugale mais elle a trouvé le courage de s’affranchir de son agresseur. 

« Ce n’est jamais facile de surmonter la peur. L’une des raisons qui m’a aidé à m’échapper de là c’est l’amour. L’amour que je ressens pour mon fils, l’amour que mon fils me porte m’a permis de regarder mon avenir à travers ses yeux », confie l’aîné issue d’une famille de deux (2) enfants. Sans Dieu, je n’y serais jamais arrivée non plus, continue t-elle.  

A l’occasion de cette journée qu’est le 8 mars, on n’a pas pu nous échapper de demander à Joanne son point de vue sur la question en tant que femme victime de violence conjugale et morale. 

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Elle a nous répondu de façon simple mais logique « C’est une journée comme toutes les autres, elle existe pour nous rappeler la lutte des femmes. S’il n’y avait pas toutes ces formes de violences, chaque jour devrait être le jour de la femme ». Un avis qui démontre le poids que c’est de vivre des journées interminables sous l’influence d’une personne qu’on a cru connaître.        

Dans le but de mettre des mots sur la souffrance qu’elle a subi, Joanne a écrit un livre titré « I never thougt I would be a statistic ». Selon elle, cette publication lui a permis de reconnaître qu’elle avait besoin d’aide. Cela peut paraître difficile à croire mais l’auteur ne veut pas qu’on lui attribue de mérite pour l’ouvrage. « Je ne dirai pas que c’est mon livre. Je dirais plutôt que c’est un aperçu du combat insoupçonné de milliers de filles/femmes à travers le monde », confesse t-elle. 

L’expression par écrit de ce chapitre sombre de sa vie lui a donné l’habileté de comprendre qu’elle peut venir en aide à celles qui souffrent dans l’ombre dans l’attente d’apercevoir une lueur d’espoir. A cet effet, elle décida en 2016 de créer l’association « Beyond the abuse » pour sensibiliser les femmes victimes de violences sur les relations abusives, leur donner de l’espoir, de l’autonomisation et de la confiance. 

Beyond The Abuse a été créé dans le but de sensibiliser le public aux relations abusives et de donner de l’espoir, du soutien et de la confiance aux victimes. Avec son équipe, Joanne Cherisma collecte des fonds et fait la promotion d’initiatives visant à servir les personnes qui en ont le plus besoin.

Pour celles qui ont envie de mieux connaître l’institution et de se procurer le livre, qui est aussi disponible sur amazon, on vous invite à visiter son site web en tapant le http://www.beyondtheabuse.com.

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Quant à celles qui ont juste besoin de se confier à quelqu’un, on les encourage à s’abonner aux pages de l’écrivaine en écrivant “joannemcherisma” sur facebook et j_mae2017 sur instagram. 

Selon les estimations de l’ONU Femmes, trente (35) pour cent des femmes dans le monde ont subi des violences physiques et/ou sexuelles de la part d’un partenaire intime ou des violences sexuelles de la part d’une autre personne à un moment donné de leur vie. 

Si vous faites partie de ces statistiques, vous devez vous fixer un idéal, chercher la force qui sommeille en vous. Si vous êtes croyante : Priez, mais surtout demandez de l’aide, n’attendez pas que la situation change d’elle-même.  Ne restez pas derrière votre téléphone à poster des messages positifs, pensant que ces messages suffiront pour vous rendre forte, invincible.

FAITES VOUS AIDER ET N’OUBLIEZ JAMAIS QUE VOUS N’ETES PAS SEULE. 

Un message fort, rempli de vie et de survie que Joanne a choisi d’envoyer à toutes celles qui, pour une raison ou une autre, vivent encore sous l’emprise d’une personne violente. 

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