Ce 28 février, l’Académie française a adopté, à une large majorité, le rapport sur la féminisation des noms de métiers, de fonctions, de titres et de grades. C’est la première fois que l’institution, créée en 1634 par Richelieu, prend de telle mesure quant au processus d’acceptation du féminin de ces mots.
C’est officiel. Désormais, on peut dire/écrire, sans crainte de faire des fautes, Préfète, Informaticienne, Docteure, Auteure ou encore Écrivaine même si certaines personnes utilisaient déjà le féminin pour parler de ces métiers.
Le document, rédigé par une commission présidée par l’historien Gabriel de Broglie et composée de la romancière Danièle Sallenave et de l’écrivaine Dominique Bona, signale que s’agissant des noms des métiers, l’Académie considère que toutes les évolutions visant à faire reconnaître dans la langue la place aujourd’hui reconnue aux femmes dans la société peuvent être envisagées.
Notons que la féminisation des noms de métier a déjà été établie dans plusieurs pays francophones depuis plus de quarante (40) ans à l’instar de la Belgique et la Suisse.
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