L’ancienne présidente de la République du Chili et l’actuelle Haute-commissaire aux droits de l’homme, Michelle Bachelet continue à pointer du doigt la situation difficile des femmes en Afghanistan. Devant le Conseil des droits de l’Homme à Genève, hier mercredi, elle a dénoncé
« l’oppression systémique institutionnalisée » de ces dernières par le régime Taliban.
Arrivées à la tête du pouvoir depuis le mois d’août de l’année dernière, les forces talibanes ont adopté de nouvelles règles à l’égard des femmes. Exclusion de milliers d’écolières afghanes à l’école secondaire, interdictions pour elles de voyager seules, le port du Burka (voile intégrale couvrant tout le visage) etc.
Pour Michelle Bachelet, ces dispositions dites inégalitaires « impactent négativement presque tous les aspects de leurs vies, y compris la capacité des femmes et de leurs enfants à accéder aux services de santé, moyens de subsistance, et à l’aide humanitaire ».
« Pour le peuple afghan, la sortie de crise ne peut reposer sur les efforts d’une minorité. Pour amener la société afghane vers la paix, il est crucial que tous les Afghans soient représentés dans les processus de décision politique », a ajouté la Haute-commissaire. « Cela implique d’écouter les voix des femmes et des filles », a-t-elle souligné.
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