A l’occasion de la Journée internationale de la danse le 29 avril, la responsable de « Bagèt Dans Ayiti » Ginite Popote a lancé Lakou Bagèt, un projet qui vise à mettre en liaison les différentes écoles de danse du pays, durant 4 journées.
D.N : À quoi ça sert une journée internationale de danse ?
G.P : La danse c’est la vie. Quand vous dansez, c’est le mouvement, la respiration. Nous dansons pour faire passer nos frustrations, nos sentiments de joie… Pour nous, la danse c’est un combat quotidien, la danse définit notre origine.
D.N : Dans quel état d’esprit êtes-vous à l’occasion de cette journée ?
G.P : Dans un esprit évasif, tenant compte de la réalité d’aujourd’hui, on pourrait rester enfermé chez nous, « La peur » oui nous en avons nous, nous ne pouvons pas nous en passer, mais c’est pas une raison de faire marche arrière la danse ne peut pas mourir, nous devons résister tant que le Soleil se lève; la danse ne peut pas mourir. Nous continuons à danser pour demander justice pour les personnes victimes, particulièrement deux d’entre nous, Nancy Dorlean( Cycy) et Sébastien Petit (Babas).
D.N : Qu’est-ce qu’il a au menu de ces 4 journées ?
G.P : Oui, on a plusieurs activités par exemple: nous comptons honorer des personnalités qui ont marqué la danse, des chorégraphies en plein air, des visites dans d’autres écoles de danse, des ateliers de tambour et autres…
D.N : Un mot pour les danseuses et danseurs
G.N : À toutes les danseuses et à tous les danseurs d’ici et à l’extérieur, je leur dirais de rester positifs, de garder la foi dans ce qu’ils font. Je sais que vous avez des difficultés, l’état du monde à cause le Covid19 rend les choses plus difficiles encore, mais ça ne doit pas être une raison d’abandon, la danse c’est nous. Nous ne vivons pas sans elle. Et la danse n’existe pas sans nous.
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