L’une des deux lauréates du concours d’écriture organisé par We Women sous le thème « Et si les filles réinventaient le monde », Taïna Fleury a dix sept ans. Élève en NSIII au collège Dominique Savio, l’adolescente a déjà une belle culture littéraire. Amoureuse du comte de Monte-Cristo d’Alexandre Dumas, la nouvelle qu’elle a proposé au concours reflète bien ses goûts pour les romans d’aventures où les intrigues et les enquêtes font sensation.
Avec Taïna Fleury, on ne s’ennuie pas. Quand il s’agit de discuter de livres, elle se dévoile totalement. Ses préférences ne s’arrêtent pas qu’en littérature haïtienne où elle qualifie « Gouverneurs de la rosée » de Jacques Roumain de chef-d’œuvre incontournable, elle adore aussi « Le gai Savoir » de Friedrich Nietzsche ,« Père riche, Père pauvre » de Robert Kiyosaki & Sharon Lechter. Alors qu’on pourrait la surnommer « Rat de la bibliothèque », Taïna écrit littéralement bien aussi. Sa participation au concours est l’un des projets qui figurait dans son planning puisqu’elle n’a pas hésité à nous confier que « Ce concours cadrait superbement avec une série de résolutions qu’il me fallait tenir cette année, en plus d’avoir été, justement, encouragée par mes parents. »
Sa nouvelle, elle est sensationnelle. Elle mise sur le suspens. C’est comme dans « Le trésor du petit village » d’Odette Roy Fombrun, on se perd dans la quête d’un trésor. Quelque chose qui pourrait tout changer. La vie. Le regard des gens. Tout. En un bref résumé, l’intrigue est telle : « Le Professeur Krasnodar n’était plus. Mais sa formule permettant aux filles de réinventer le monde avait l’air de beaucoup appâter. Le Docteur des Cars la voulait. Lady Unuit aussi, mais pas pour les mêmes raisons.
Et si la quête de la précieuse formule semblait ardue, il n’a jamais été établi qu’une réinvention devait forcément être un acte… »
Nominée lauréate, Taïna Fleury est manifestée comme elle l’a soulignée à notre échange par « un zeste du sentiment d’accomplissement et une belle poussée de fièvre créatrice ». D’ailleurs qui ne l’aurait pas été ? Personne.
Mais ce qui est le plus surprenant, c’est la révélation de notre jeune auteure à propos de sa nouvelle. Humour à cran ou imagination débordante, Taïna se dit être reconnaissante envers ses lunettes qui l’ont inspirées.
Quoique insolite, on espère que les lunettes de Taïna pourront toujours être sa source d’inspiration. Déjà, le public pourra bientôt faire connaissance de sa plume prometteuse aux éditions Bougainvilliers.
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