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Un nouveau fait relance le débat sur l’avortement en Argentine

Violée par le mari de sa grand-mère, une fillette de onze (11) ans a subi une césarienne ce 27 février à Tucumán en Argentine alors qu’elle avait formulé quelques semaines plus tôt une demande d’avortement en réclamant dans une plainte déposée auprès de la justice de la province de sa ville qu’on lui enlève ce que le vieux lui avait mis dans le ventre.

Une enfant de onze (11) ans a été violée par le partenaire de sa grand-mère dans la ville de Tucuman située dans le nord d’Argentine. Enceinte sans que personne ne le sache, la fillette est arrivée avec sa mère à l’hôpital Eva Perón de Tucumán le 29 janvier parce qu’elle avait mal au ventre, mais en réalité, elle était enceinte de 19 semaines. C’est alors qu’elle a dit que le petit ami de sa grand-mère l’avait violée.       

Mère et fille ont demandé l’application de l’article juridique qui, depuis 1921, permet l’interruption légale de la grossesse (ILE) en cas de viol d’enfants ou lorsqu’il existe un risque pour la mère, une demande qui aurait pu être appliquée en moins de quarante-huit (48) heures. 

Des médecins invoquant l’objection de conscience a fait que la procédure ait été retardée de sept (7) semaines jusqu’à ce que l’état de santé de la mineure oblige une césarienne parce qu’a vingt-trois (23) semaines de grossesse, les docteurs ont jugé que la fillette était en danger. Le bébé né pèse six-cent (600 grammes et ses chances de survie sont minimes.     

Selon les médias espagnols, les organisations qui défendent le droit à l’avortement affirment que ce qui s’est produit dans la province de Tucumán montrent que l’État ne remplit pas son devoir de fournir un avortement médicalisé aux victimes de viol, comme l’indique la loi.      

Notons que ce cas n’est pas le premier à être enregistré en Argentine cette année. Fin janvier, le gouvernement de Salta (au nord du pays) a pratiqué une césarienne sur une jeune fille de douze (12) ans qui avait été violée et qui avait demandé l’avortement auquel elle avait droit en vertu de la loi. Quant à elle, son bébé est décédé quelques jours après l’intervention.  

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