La journaliste anime Haiti People mais aussi Ma vie Mon combat, une émission au franc parler façon Red Table Talk où des gens sans langue de bois viennent parler de leur vécu, de leurs expériences.
L’émission inspirera à la travailleuse de la presse de développer un volet humanitaire de son mouvement #maviemoncombat. Dans l’après du séisme d’août, une équipe est partie au chevet des sinistrés dans les parties affectées.
Et le plus récent volet est donc l’ouverture d’un centre de formation dans divers domaines à Delmas 75. » A offrir un centre de formation que j’entends développer partout à travers le pays, j’y pense depuis 2 ans. Il y avait deux ou 3 contraintes dont le Covid qui ont repousé l’aboutissement du tout premier à Delmas » explique Venise.
Si certains se limitent à la charité pour aider le pays, elle-même pense que l’éducation est la clé aux jeunes pour qu’ils puissent eux-mêmes dessiner leur lendemain.

Inauguré le 16 décembre, Le Centre de formation Ma vie mon combat entend en plus de former pousser les jeunes à monter des affaires.
L’institution propose entre autres, des formations en journalisme, commerce. restauration, électricité…pour ne citer que celles-là.
Chaque jeune a droit à deux en une année. A la fin des cours on lui apprendra à monter son plan d’affaires. Un système de microcrédit est en train d’être peaufiné pour canaliser les bénéficiaires dans le secteur des affaires. » Un pays avec des jeunes autonomes financièrement est un pays qui avance à grands pas » estime Venise.

Les enseignants s’appellent Etzer Emile, Ikenson Edumé… pour vous donner une idée de la qualité de la formation dont bénéficie la cohorte des 10 premiers étudiants. Ces deux-là ont été honorés le jour du lancement. Il y en a aussi des professeurs en France car il y a un volet à distance dans les formations.
Pour vous inscrire, rien de plus simple que contacter au numéro suivant : +33760499052 ou via e-mail: maviemoncombat@gmail.com ou tous leurs comptes sur les réseaux sociaux. Une pitance est demandée aux jeunes pour selon Venise encourager à investir dans la préparation de leur avenir et rompre avec la culture de l’assistanat.
La leader dit regretter seulement que sur le terrain, c’est à dire dans la société Haïtienne, il n’ y ait pas assez de supporteurs à son initiative. » Il est difficile d’entraîner certaines personnes du pays dans ce genre de projet viable » note-t-elle.
Elle peut compter sur les deux marraines dont Anne-Louise Mesadieu et Raquel Pelissier et de Carel Pèdre, le parrain.

Sa grande satisfaction demeure les jeunes portent l’espoir, la semence d’une Haïti différente. Elle les encourage donc à rejoindre son mouvement qu’elle entend étendre sur tout le territoire national.

Larissa Magloire Janvier
You may also like
-
Désormais, Eden Berandoive joue dans la cour des grands
-
Les coopératives féminines : un outil clé pour l’autonomisation des femmes
-
Maria Isabel Salvador, Chèf biwo entegre nasyonzini an, pozisyone li sou konjonkti aktyèl la
-
Depite ayisyano-ameriken Sheila Cherfilus-McCormick mande pou premye minis ayisyen an demisyone
-
Rezo Pluri-femmes mande pou gen plis fanm nan palman ayisyen an