Pour la cinquième année consécutive, la ville de Cayes accueillera « Femmes au Tribunal de l’Histoire », tribune organisée pour une meilleure exposition des femmes. Une programmation très riche est déjà établie pour cette soirée qui se fera le 22 mars prochain à l’Hôtel La Cayenne dont des prestations culturelles et la remise de distinctions aux Femmes nominées. Contacté par la rédaction, Yves-Ner Perrin, initiateur de cet événement crée pour et autour de la femme, a accepté de nous en dire plus.
Dofen News : Pouvez-vous vous présenter ?
Yves-Ner Perrin : Je suis Yves-Ner PERRIN communément appelé Monsieur PERRIN. Je suis originaire du Camp-Perrin mais j’ai grandi à Port-au-Prince jusqu’à mon adolescence. Pour terminer mes études académiques, j’ai dû retrouver une tante consanguine à Ganthier et de-là étant, l’aventure dans la vie en société a commencé et aussi le goût de l’éducation. J’ai étudié les Sciences de l’éducation et la communication sociale. J’ai étudié aussi la psychologie de l’enfant et le Mannequinat. Par la suite, avec Me Jean Renel Sénatus, j’ai débuté à la Radio Vision Éclaire et j’ai coordonné avec succès plusieurs éditions de Miss Ganthier jusqu’en 2010. Féministe, ma détermination est de voir que les femmes vivent dans de meilleures conditions. C’est ce qui m’a permis de me ranger auprès du Ministère à la Condition Féminine et aux Droits des Femmes (MCFDF) et auprès d’autres partenaires pour lancer en 2016 la première édition de Femmes au Tribunal de l’Histoire.
D.N : Parlez-nous de l’activité « Femmes au tribunal de l’histoire ?
Y.P : Femmes au tribunal de l’histoire est une tribune réalisée pour la meilleure exposition des femmes peu importe leur provenance et leur couche sociale. Les femmes sont retenues parce qu’elles ont fourni de très bons services à leur communauté et aussi grâce aux témoignages de leurs entourages. Les figures retenues sont souvent des icônes du secteur d’activité dans lequel elles sont retenues. Ces femmes sont toutes des personnes extraordinaires qui ont le droit, tous les ans, de fouler le magnifique tapis rouge des femmes au tribunal de l’histoire.
D.N : Qu’est-ce qui vous a poussé à organiser un tel événement ?
Y.P : Plusieurs raisons m’ont poussé à le mettre sur pied. Voici les plus importantes : Impliquer plus de femmes dans la vie sociale et communautaire en bannissant leur peur d’avancer, donner aux femmes le goût de la politique sociale en leur montrant à quel niveau elles sont aimées et bannir la misogynie et le sexisme pour accéder à l’équité du genre.
D.N : Sur quels critères les femmes sélectionnées ont été choisies ?
Y.P : Il faut qu’elle soit reconnue pour son travail, qu’elle fournisse au minimum vingt (20) exemples de services accomplis (exceptions faites pour certains secteurs d’activités, qu’elle soit disponible tout au long de la période de l’hommage.
D.N : De votre première édition à cette année, combien de femmes ont été honorées ?
Y.P : En 2016, seize (16) femmes ont été reçues la distinction de Femmes au tribunal de l’histoire. Les trois (3) années qui ont suivies, on a eu respectivement dix-sept (17), dix-huit (18) et dix-neuf (19) nominées. Cette année, on a retenu près de quarante (40) femmes pour le magnifique tapis rouge des femmes au tribunal de l’histoire.
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