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Femmes francophones, femmes résilientes

Cette année l’organisation internationale de la francophonie (OIF), célèbre les femmes francophones à travers son thème « Femmes francophones, femmes résilentes ».

Des femmes ayant en commun une langue mais aussi l’attitude de combattante. Des femmes qui courbées sous le poids des injustices socio-économiques s’investissent dans la vie de leur communauté en l’aidant à se développer contre son gré, même lorsque l’on lui dit que sa place n’est autre que dans les coulisses. Des femmes qui face à cette pandémie meurtrière se positionnent en rempart pour leur famille, surtout leurs enfants. Des femmes qui ont dû travailler double malgré le salaire inéquitable. Des femmes qui en ces temps difficiles de Covid-19 donnent vie, allaitent. Des femmes qui élèvent seules leurs enfants et qui doivent affronter des rues confinées, désertes, des rues infectées pour apporter le pain à la maison.

Pour marquer cette journée, la Mission Exploratoire Économique Entrepren’Elle , sous le leadership de sa cheffe de mission Mme Luckny GUERRIER a organisé sa 2ème session live le 27 mars dernier en partenariat avec Les Relations Internationales et Francophonie Québec, l’Organisation Internationale de la Francophonie, l’Ambassade de Suisse en Haïti et WE WOMEN , dans les locaux du bureau régional de l’OIF en présence du responsable de ce dit bureau Mr Emmanuel ADJOVI, du responsable de l’ambassade de Suisse en Haïti Mr Bernhard HUWLILER et de la représentante de l’ONU FEMMES Mme Dédé EKOUÉ. Un thème qui épouse les objectifs de la M3E et qui definit l’existence même de cette structure.

Sur le panel, un ensemble de femmes qui par l’intermédiaire de leurs organisations respectives apportent leur grain de sel dans cette quête de sociétés égalitaires, équitables, justes pour les femmes. Le débat était porté sur la position des femmes face au Covid. Les femmes entrepreuneures qui ont dû improviser face à cette pandémie pour survivre dans le monde des affaires mais qui auraient dû et qui sont en droit de recevoir un accompagnement de l’Etat, parlant des entrepreneures haïtiennes. Le débat fut aussi porté sur la qualité de l’aide internationale. Moins de charité, plus de partenariats respectables. Danielle St-Lot, une des panélistes a rappelé que grâce à son grand-père, Emile St-Lot,le monde de la francophonie peut vraiment se targuer d’avoir une place à l’ONU alors que notre population se bat encore entre cette dualité de cultures qu’on lui dit sienne mais qui ne fait que créer un fossé quotidiennement.

Cette culture francophone qui rallie, quand tendra t-elle la main réellement à la grande majorité des femmes haïtiennes qui ne voit cette dernière que comme un joyau inaccessible ? La question de la résilience fut posée également. Comment ou quand pourra t-on parler de résiliience pour nos femmes haïtiennes parce-que jusque là elles n’ont pu faire montre que d’une certaine résistance face aux problèmes. A quand leur relèvement? Quand pourront-elles rebondir et progresser réellement après une catastrophe?
Pour revivre ces fructueuses échanges, cliquez sur le lien ci-dessous.

https://drive.google.com/file/d/1JQdudTDutqBK9H0fG-varOvScKMSEttk/view?usp=sharing

Modératrice : Ludnear Diane AUGUSTIN, Coordonnatrice SEQU’ELLES

Panélistes :
? Renée Vancie MANIGAT, Présidente WE WOMEN ORG
? Pascale SOLAGES, Coordonnatrice Nègès Mawon
? Daniella JACQUES, Présidente de la Chambre de Commerce des Femmes Entrepreneures
? Eunice CINCIR, Coordonnatrice générale IFTH
? Danielle ST-LOT, Présidente Women’s Foundation

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