Deux ans après avoir été sacrée championne olympique, la judokate française, Clarisse Agbégnénou, a renoué avec le succès international, en devenant championne du monde des -63kg pour la sixième fois, mercredi 10 mai au Qatar.
Elle est bien de retour, et de quelle manière ! Moins d’un an après être devenue maman, Clarisse Agbégnénou est redevenue championne du monde de judo dans la catégorie des -63 kg, mercredi 10 mai à Doha, au Qatar. Elle a un parcours sans encombre jusqu’en finale. Elle a battu la Slovène Andreja Leski pour décrocher s’adjuger le graal.
« Je ne pouvais pas rêver mieux. Je savais que le chemin allait être très très dur. Presque onze mois après l’accouchement, je suis revenue. Je sais qu’il y a encore des choses à travailler pour les Jeux Olympiques de Paris 2024, mais en attendant je rapporte mon sixième titre mondial. Je ne peux être que fière, fière de ma fille, fière des gens qui m’entourent », a réagi la nouvelle maman au micro de La Chaîne L’Équipe peu après son sacre.
Depuis 2013, en huit participations, elle a toujours retrouvé les chemins de la finale des championnats auxquels elle a participé. Elle en a gagné 6. Il faut remonter à plus de dix ans pour retrouver une Clarisse Agbégnénou sortant bredouille d’un grand rendez-vous. En 2011, à l’âge de 19 ans, elle s’était inclinée au deuxième tour des Mondiaux de Paris.

La fédération internationale de judo a salué la performance de l’athlète qui, avant de recevoir son trophée, était accompagnée de sa fille dans les loges.
« Aujourd’hui, Clarisse Agbegnenou a prouvé que les femmes peuvent réaliser tout ce pour quoi elles choisissent de travailler suffisamment dur. Clarisse est devenue championne du monde pour la sixième fois, moins d’un an après avoir eu sa fille et son bébé Athéna était avec elle dans l’arène tout au long », a t-on pu lire sur le site de la fédération.
« Le monde est différent maintenant. Clarisse montre à nos filles ce qui est possible, elle ouvre les portes d’un avenir différent pour les athlètes d’élite, pour les femmes, pour que les filles sachent simplement qu’elles peuvent. Personne ne pourra plus jamais dire « impossible ».
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