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Source photo : Rosemila Petit Frère

La Mairesse de l’Arcahaie remonte les bretelles des autorités, « Le peuple a besoin d’espoir et non de promesse »

A l’occasion du 216e anniversaire du drapeau haïtien, la Mairesse de l’Arcahaie, Rosemila Petit Frère, a tenu un discours à travers lequel elle a pointé du doigt toutes les autorités étatiques du pays. Du Président de la République pour passer aux Parlementaires, personne n’a été épargné. Les propos de la première citoyenne de la ville a porté, ce samedi, principalement sur la corruption, l’insécurité et la misère que connait le pays.

« Culottée, courageuse, Fanm ki gen fanm nan fanm li, fanm gason kanson », ce sont les pseudonymes qui ont été donnés à Rosemila Petit Frère après le discours qu’elle a prononcé le jour de la commémoration de la fête du drapeau à l’Arcahaie. Pour certains, la femme politique a dit tout haut ce que les autres pensent tout bas tandis que pour d’autres, elle a fait une déclaration qui était inappropriée.      

Dans son allocution, Madame Petit Frère a parlé un peu de tout. Des parlementaires qui, selon elle, ont oublié leurs promesses de campagne, du phénomène de l’insécurité, de l’impunité, de la corruption et également de la dépréciation de la gourde par rapport au dollar américain. Tout bien considéré, la Mairesse n’a rien laissé de côté. 

Première Porte-parole attitrée de la ville d’Arcahaie, elle a également relaté, par le biais d’interrogations, les divers problèmes et manques qui existent dans la cité du drapeau. 

« Pourquoi la route de Saintard n’est pas construite ? Pourquoi l’Etat ne construit pas une école professionnelle pour les jeunes archelois ? Pourquoi les habitants doivent mourir par manque d’établissement de soin ? ». Ce sont entre autres les questionnements de la mairesse qui font allusion à la réalité quotidienne de sa ville.  

Dans le but de vous faire replonger dans l’ambiance du discours de la Mairesse Rosemila Petit Frère Sainvil, on vous en a retranscrit une partie. Celle  destinée au Président de la République. 

Monsieur le Président, 

Vous êtes comptable de la joie et de la peine ; de l’espoir et du désespoir ; de la confiance et de la méfiance du peuple haïtien

Vous avez envers ce vaillant peuple une obligation de résultat et non de moyen ; une obligation de changement et non de promesse de changement ; une obligation de vérité et non de contre vérité

Vous avez la haute responsabilité de dire la vérité à la nation haïtienne

Le peuple a besoin d’espoir et non de promesse 

Le peuple a le droit de vivre en sécurité. Tel est le cri de tous les haïtiens

Le peuple souhaite vivre en sécurité. Tel est le cri de tous les haïtiens

Les haïtiens vivent au quotidien dans leur chair et dans leur sang. Le coût en vies humaines de cette insécurité galopante qui emporte tout sur son passage. Tel est le cri des haïtiens de l’extérieur, eux qui souhaitent revenir passer des vacances, faire des retrouvailles en famille et qui ne font qu’espérer des lendemains meilleurs. 

Tant que le souverain peuple se plaint ; tant qu’il craint l’avenir qui lui parait de moins en moins prometteur, de plus en plus ravageur ; le drapeau est souillé et profané et Vous n’avez rien compris du bicolore.  

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