Ce 14 mai, le Sénat de l’Etat de l’Alabama aux Etats-Unis a adopté le projet de loi interdisant la pratique des Interruptions Volontaires de Grossesse (IVG). Ce texte de loi qui ne prend en considération ni les victimes de viol, ni le cas d’inceste est la loi la plus répressive des Etats-Unis en ce qui concerne l’avortement. Il prévoit une peine de prison qui varie entre dix (10) à quatre-vingt-dix-neuf (99) ans de prison pour les médecins qui en ont recours.
Le texte de loi, pas encore promulgué, prévoit des peines de prison allant de dix (10) à quatre-vingt-dix-neuf (99) ans pour les médecins continuant de pratiquer l’avortement sauf en cas d’urgence vitale pour la mère ou d’anomalie létale du foetus. Ledit texte a été transféré au cabinet de Kay Ivey, gouverneure républicaine de l’État, en vue de sa promulgation.
De son côté, l’Association de défense des droits civiques (ACLU) de l’Alabama a annoncé son intention d’aller en justice pour empêcher l’application de ce texte, et rappelle que pour le moment, l’avortement restait légal dans l’État.
Selon une enquête menée par l’Institut Guttmacher qui défend le droit des femmes à l’IVG, vingt-huit (28) des cinquante (50) États américains, depuis le début de l’année, ont établi plus de trois-cent (300) nouvelles règles afin de limiter l’accès à l’avortement.
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