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Crédit photo Dofen News

L’Association Culturelle Bote Kreyòl Ayiti (B-KA) sur la trace de nos ancêtres

En collaboration avec l’UNESCO, l’IERAH, et l’ISERSS, l’Association Culturelle Bote Kreyòl Ayiti (B-KA) a lancé officiellement, ce 10 août dans les jardins du Bureau National d’Ethnologie (BNE), la première édition du Festival de la Mémoire Collective sous le thème « Bat Tanbou pou’n danse libète ».

Pour commémorer la cérémonie du Bois-Caïman et le soulèvement général des esclaves, durant deux (2) semaines soit du 10 au 23 août, une série d’activités socio-culturelles et artistiques sera organisée par l’Association Culturelle B-KA à Port-au-Prince et dans les villes de province dans l’objectif de faire renaître l’histoire du pays et de rappeler, aux jeunes et moins jeunes, des dates importantes qui symbolisent l’identité même de la nation.  

« Parmi ces activités, il y aura des visites guidées dans divers sites du pays, différents types d’ateliers notamment de théâtre, des conférences et une causerie qui sera tenu, le 21 août au Restaurant Yanvalou, par l’écrivaine et dramaturge Evelyne Trouillot sur la « Littérature et Esclavage », a communiqué Marie Murielle Morné, Directrice de l’Association Bote Kreyòl Ayiti lors d’une conférence de presse qui a été donnée dans les jardins du Bureau National d’Ethnologie (BNE) en guise de coup de départ de la première édition du Festival de la Mémoire Collective. Pour celles qui adoptent la tendance du moment « Mare Tèt », continue Murielle, il y aura un atelier rien que sur le sujet le 19 août à 10h au Café des Copains avec Darline Gilles et Guerline Carte. 

Le président de la promotion 2017-2019 de Master 2 du programme « Histoire, Mémoire et Patrimoine » de L’IERAH/ISERSS, Ezéchias Elie Garçon à, quant à lui, rappeler la décadence dont subi les dates historiques du pays, une situation qui n’aurait pas dû se produire compte tenu de l’importance qu’elles ont. 

Rappelons que la cérémonie du Bois-Caïman et le soulèvement des esclaves, organisés respectivement le 14 août et 21 août 1791, sont les deux événements qui sont à l’origine de la journée internationale du souvenir de la traite négrière et de l’abolition de l’esclavage célébrée le 23 août dans tous les pays membres de l’UNESCO. 

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