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Crédit photo Dofen News

OIF a réalisé la quatrième édition du forum « Entreprendre en Francophonie »

Cette année, les femmes et les jeunes haïtiens sont mis à l’honneur grâce à la quatrième édition du forum Entreprendre en Francophonie. Organisé au Ciné Triomphe par l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), ce rendez-vous se tient du 4 au 5 décembre autour des thématiques ayant rapport à l’entrepreneuriat.

Un bon nombre de femmes et d’hommes particulièrement jeunes étaient réunis à la salle Lumane Casimir du Ciné Triomphe pour assister au panel d’ouverture du programme Entreprendre en Francophonie autour du thème « Dynamique de l’entrepreneuriat dans la région ». Un point qui a pour but de parler des difficultés liés au développement dont les femmes et les jeunes sont le plus souvent victimes. 

Modéré par Tatiana Yangoupandé, le panel était composé de l’officière de programme de la Chambre de Commerce des Femmes Entrepreneure d’Haïti Mme Martine Théodore, de l’économiste Fritz Jean, du Président de la Chambre de Commerce franco-haïtienne M. Grégory Brandt, du Président de One Click Industries M. Fédrique Pierre et de l’Officier en chef en technologie M. Harold Isaac. 

Pour lancer le débat, un questionnement autour des difficultés que rencontrent les femmes haïtiennes qui veulent devenir entrepreneure était de mise. «  Il est au départ difficile d’être entrepreneur, de trouver des financements et de lancer son affaire dans cet écosystème. Il l’est encore plus quand ce sont des femmes qui s’y mettent puisqu’elles sont au préalable mises en bas de l’échelle sociale » a accentué Mme Martine Théodore lors de son intervention. Surtout que pour la femme haïtienne, l’entrepreneuriat est une question de survie et non as une question de profitabilité, a poursuivi l’officière.    

Les idées entrepreneuriales émergent de partout, le plus difficile est d’investir ou de trouver les financements pour commencer. Pour M. Grégory Brandt, le fait d’investir résulte à prendre des risques à court terme et à long terme. L’action devient difficile vu que les autorités n’ont pas nécessairement mis un environnement utile adéquat pouvant répondre à ce besoin. 

En quête d’autonomie, les femmes se sont accaparées du secteur entrepreneurial pour pouvoir répondre à leur besoin en dépit de leur manque d’informations et de financements. L’entrepreneuriat est un levier qui, s’il est bien utilisé, pourrait avoir un impact sur divers secteurs de la vie nationale particulièrement celui de l’économie. 

L’OIF a lancé le programme Entreprendre en francophonie pour la première fois en 2015 dans le but de faire la promotion de l’emploi par l’entrepreneuriat pour les femmes et les jeunes en Afrique subsaharienne francophone. Déployé déjà sur 13 pays, ce programme a permis à l’organisation de contribuer à l’augmentation de la création d’emploi dans des domaines innovants en mobilisant les acteurs de l’écosystème entrepreneurial autour de secteurs tels que l’économie numérique, économie verte, économie sociale et solidaire.  

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